Le roi a été obligé de quitter les lieux en vitesse, se contentant de jeter un regard sur les protestataires. La télévision nationale a du couper sa retransmission en directe justifiant cela par un problème technique.
Les services de sécurité ont du usé de la force pour disperser les protestataires et les empêcher de s’approcher du convoi royal, faisant des blessés parmi les protestataires.
Des informations non confirmées font état de la suspension de quatre responsables de la sécurité.
Les protestations du « vendredi de la colère » ont paralysés les rues de Rabat vendredi dernier. Plus de 3000 manifestants dont des diplômés universitaires prenaient part à cette manifestation alors que 10.000 autres, dont la majorité était des anciens fonctionnaires de l’éducation manifestent dans les rues de Rabat pour réclamer leurs promotions dans leurs postes de travail.
Par ailleurs, la campagne menée pour l’annulation du festival de musique « mawazine » n’a pas réussi à organiser des marches de protestation qu’elle comptait faire en coordination avec les chômeurs après que les autorités aient envoyé des renforts de sécurité et déclencher une chasse à l’homme contre ces derniers dans les rues et quartiers proches du lieu où est organisé le festival.
Les chômeurs affiliés à la coordination unifiant les cadres supérieurs, demandent l’intervention directe du roi pour leur rendre justice. Ces derniers demandent au roi de demander des comptes aux responsables quant à la façon de sélection non justifiée des dossiers des cadres et le limogeage de tout ministre qui s’opposerait à la volonté du roi dans le traitement du dossier des chômage. Des noms ont été cités par ces derniers ; celui du premier ministre Abbas El Fassi et le ministre de l’économie et des finances Salah Eddine Mezouar, ainsi que celui de l’emploi Djamel Aghmani et du ministre délégué chargé de la Modernisation des Secteurs Publics, Saâd Alami.
Ennahar Online, 22/05/2011
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