Les citoyens sahraouis regroupés devant la maison des la famille Damber exprimaient leur solidarité avec la famille et leur soutien à leur demande que soient divulgués les détails de l’assassinat de Said Damber, 29 ans. Mais les forces d’intervention mobile du Maroc sont intervenues contre les manifestants dès leur sortie de la maison familiale par une violente attaque. De nombreuses personnes ont été blessées.
Voir les photos ci dessous et une vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=rsdHfGvokK8
Le citoyen sahraoui Bechri Slem Mailad qui avait vigoureusement protesté contre les agressions des policiers marocains contre les femmes sahraouies a été suivi jusqu’au quartier Al Ouifak où il a été attaqué et battu par des agents marocains en civil.
La sœur du jeune homme assassiné a été arrêtée et sa mère a été blessée à la tète.
Une première liste de blessés suit.
Les enfants : Hamza Sahraoui et Limam Zaidaf
Les femmes et hommes : Saadi Oum Lkhout, Meska Maimouna, Meriem Mghaimad, Tfaolouha Badda, Zaoui Toumana, Sod Ahmed Laaiachi, Lala Hatra Aram, Sbaai Abdellah El Hafed Toubali, Lkhalil Chaikhi, Lmstehia Lbalal, Lmrabet Abdelrahman, Laabaidi Niha, Ismaili Gajmoula, Sidmou Khouita, Filali Hamdi, Noumria Haimadaha, Amar Fatma, Laamouri Izana, Mohamed Lamin Lkhlifi et Laarousi Choubida.
La famille refuse toujours de recevoir le cadavre de leur fils, tué par un policier d’une balle en pleine tête. Selon elle, la seule condition pour procéder à l’enterrement, c’est de savoir toute la vérité et poursuivre les responsables réels de l’assassinat.
Essmara
A Essmara, 4 militants des droits de l’homme ont commencé une grève de la faim et un sit in pour protester contre la suspension de leurs salaires après leur participation à une visite effectuée l’année dernière à leurs familles dans les campements de réfugiés sahraouis dans le sud-ouest algérien.
Les militants sont : Oum Lfdali Jouda , Chaikhi Lmhaba , El Moussaoui Ahmed et Thnakha Othman.
Les militants ont d’autre part refusé la proposition en forme de chantage du gouvernement marocain de rétablir leurs salaires à conditions qu’ils s’engagent à ne pas mener d’activités qui selon le pouvoir colonial « menace l’intégrité territoriale ».
EM, Sahara Occidental occupé, 19 mai 2011
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