Le Maroc brûle ces jours-ci. Le Mouvement 20 février fait preuve de résistance et continuité malgré les ripostes violentes du Makhzen. Les manifestations populaires s’amplifient: à Bouarfa, à Al Attaouia (wilaya de Marrakech), où 20 000 paysans en marche vers Marrakech sont sauvagement réprimés par les différents corps de répression. Dans les deux cas on signale des dizaines de blessés dont des cas très graves.
Le gouvernement marocain cherche désespérément le moyen d’arrêter le printemps marocain. Au début, il a pointé du doigt le Front Polisario et le DRS algérien, en suite il s’en est pris aux habitants de Dakhla, ville du Sahara Occidental occupée par le Maroc pour rappeler « l’ennemi intérieur » après l’échec de la politique de « l’ennemi extérieur ».
Les manifestations se poursuivant sans arrête, le Makhzen a décidé de passer à la vitesse supérieur avec le massacre du Café Argana pour rappeler le « danger du terrorisme ». En vain. Le peuple marocain a condamné l’attentat mais, au même temps, a mis en exergue son combat pour la liberté, la démocratie et les droits de l’homme. Le Makhzen décide, donc, d’organiser une mutinerie dans la prison de Salé avec les médias nécessaires pour transmettre « l’évènement ». Ainsi, une vidéo a été publiée sur Youtube pour convaincre les « incrédules » sur la menace islamiste.
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