Pour le PRA, c’est l’occasion de se remémorer la journée historique du 19 mai 1956, qui a vu les étudiants algériens observer une grève générale à l’appel du Front de libération nationale (FLN) pour rejoindre la révolution. Le PRA a invité plusieurs personnalités dont les ambassadeurs de Palestine et de République arabe sahraouie démocratique (le Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975, ndlr), qui ont délégué des représentants. Les étudiants palestiniens et sahraouis étaient très nombreux au rendez-vous.
Un rendez-vous qui se veut, selon le SG du PRA, une occasion pour que s’inspirent de la lutte de leurs homologues algériens en 1956. «Aujourd’hui est une occasion pour se remémorer l’anniversaire du 19 mai 1956, tout en se projetant sur l’avenir qui est celui de voir El Qods capitale de la palestine libérée et El Aaiun souveraine dans ses territoires», a-t-il déclaré, avant d’évoquer l’assistance permanente de l’Algérie à tous les peuples opprimés.
La rencontre organisée par le PRA était une occasion pour le président de la commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNCPPDH), maître Farouk Ksentini, de donner son témoignage sur la journée historique de l’étudiant en tant qu’acteur. «On était une minorité de 25 algériens en 1956 au niveau d’un collège à Boufarik…Nous nous sommes tous mobilisés à l’appel du FLN. Nous avons observé la grève, ce jour-là. Il y a des camarades qui ont rejoint le maquis et d’autres qui ont abandonné leurs études.
Pour ma part, je n’ai repris mon cursus que deux ans plus tard en France», a déclaré Me Ksentini. L’assistance a connu hier un aperçu historique sur toutes les étapes qui ont mené à l’écriture et à la composition de la musique de l’hymne national algérien. La rencontre organisée hier par PRA s’est distinguée par un hommage aux étudiants sahraouis et palestiniens.
Khaled Haddag
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