Les forces d’intervention rapide ont dispersé lundi matin une vingtaine de citoyens sahraouis qui avaient remis des documents au gouvernement marocain pour renoncer à la nationalité marocaine. Ils participaient à une séance ouverte à propos du chômage, sur le « boulevard de la Mecque », à El Aaiun occupé.Les forces de sécurité, sous le commandement du « Pacha », ont contraint les manifestants à renoncer à leur attitude, et à terminer leurs discours. Ils ont arrêté M. Ali Sadouni et Mohamed Abdellah Bouh Jaafari, et les ont battus avant de les laisser libres.
Place Dchira, dans le centre, les familles des disparus forcés et des prisonniers politiques sahraouis ont scandé des slogans appelant à la vérité sur le sort de leurs proches.
Les victimes de disparitions forcées et d’arrestations arbitraires ont appelé l’Etat marocain à assumer ses responsabilités juridiques et pénales pour ce qu’ils ont pu subir, et de traduire les assassins devant la justice.
En outre, les forces marocaines d’occupation ont imposé un cordon de sécurité à l’aéroport d’El Aaiun occupés et ont attaqué des militants des droits de l’Homme venus accueillir leurs collègues à leur retour d’une visite aux camps de réfugiés. Selon la militante des droits de l’homme, Salha Boutnagaiza, un policier l’a giflé avant de l’expulser. Ses collègues, Omar et Bouhella Kerkoub Aziz, ont également été attaqués. Les observateurs espagnols, Carlos Sanchez et Mar Figueras, ont été arrêtés.
SaharaDoc, 06/05/2011
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