Cette famille sahraouie dénonce « les graves violations des droits humains subies par les civils sahraouis aux mains des forces répressives du régime d’occupation du territoire non autonome du Sahara occidental. »
«Des violations qui ont été enregistrées dans de nombreux rapports de missions internationales et des cas signalés au cours de la levée du camp de la dignité à Gdeym Izik et son postérieur écrasement par l’armée et la police marocaine », ajoutent-ils.
La famille de Saïd Dambar cite comme «exemple de violation systématique des droits de l’homme le cas de ce jeune sahraoui tué par la police marocaine en Décembre dans la ville de El Aaiun (capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc), sans que, jusqu’à présent, on leur permette un examen médico-légal et d’enterrer ses restes. «
Dans la matinée du mardi les proches de Dambar Said qui résident à Lanzarote ont reçu dans la Khaïma pour la Vérité et la Justice, le soutien du président du Conseil de l’île de Lanzarote, Pedro San Ginés. Le Gouvernement de Lanzarote est arrivé à un accord institutionnel condamnant le cas et exprimant sa solidarité avec la famille de Dambar Said.
Cette visite a été suivie par le Délégué du Front Polisario en Canaries, Mohamed Salem Daha, le ministre des affaires sociales, Marci Acuña, l’activiste Uruguayen militant des droits humains, José Morales Brum et le conseil municipal de San Bartolomé et membre de la Fédération de l’État d’Institutions solidaires avec le peuple sahraoui, Juan Antonio de la Hoz.
Source : Diario de Lanzarote, 27/04/2011
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