Autre réclamation du Front Polisario : le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental.
M. Boukhari Ahmed, le représentant du Front Polisario à l’ONU, demande à Nestor Osorio, le président exercice du Conseil de sécurité, de donner, lors de l’examen du rapport de M. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental et l’exposé de M. Christopher Ross pour proroger jusqu’au 30 avril 2012 le mandat de la mission des Nations-Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), une «orientation concrète et constructive» au processus de négociations qui est dans une impasse dangereuse, quatre années après la reprise des négociations et une série de 10 de réunions.
Comment ? «En demandant aux deux parties d’approfondir l’examen de leurs propositions sans conditions préalables», suggère M. Boukhari réitérant le droit de son peuple du Sahara occidental à un référendum pour l’autodétermination. «Cet élément se trouve au cœur de toute résolution du différend sur le Sahara occidental. Il doit être l’objectif principal des discussions à venir», écrit-il dans sa lettre à Nestor Osorio.
«Le Front Polisario est prêt à s’engager dans un effort plus intense de négociations dans les mois à venir», assure le diplomate sahraoui insistant sur «la protection et la promotion des droits de l’homme» dans les territoires occupés.
Pour le Sahraoui, le mécanisme des droits de l’homme doit être «permanent, indépendant et impartial» et en liaison directe avec le Conseil de sécurité via la MINURSO, si les «quinze» introduisent un mécanisme de surveillance des droits de l’homme dans cette dernière. Autre réclamation du Front Polisario : le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental (phosphate et poisson) par le Maroc et certains pays européens.
«Ces activités sont en violation flagrante des principes juridiques internationaux applicables à l’utilisation des ressources naturelles du Sahara occidental, relève-t-il. La raison ?
La résolution 1514 classe ces ressources naturelles comme patrimoine du peuple sahraoui. Le Conseil prendra-t-il en cette période de manifestations et de contestations au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les mesures nécessaires pour faire cesser ces activités ? Pas sûr.
Comment ? «En demandant aux deux parties d’approfondir l’examen de leurs propositions sans conditions préalables», suggère M. Boukhari réitérant le droit de son peuple du Sahara occidental à un référendum pour l’autodétermination. «Cet élément se trouve au cœur de toute résolution du différend sur le Sahara occidental. Il doit être l’objectif principal des discussions à venir», écrit-il dans sa lettre à Nestor Osorio.
«Le Front Polisario est prêt à s’engager dans un effort plus intense de négociations dans les mois à venir», assure le diplomate sahraoui insistant sur «la protection et la promotion des droits de l’homme» dans les territoires occupés.
Pour le Sahraoui, le mécanisme des droits de l’homme doit être «permanent, indépendant et impartial» et en liaison directe avec le Conseil de sécurité via la MINURSO, si les «quinze» introduisent un mécanisme de surveillance des droits de l’homme dans cette dernière. Autre réclamation du Front Polisario : le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental (phosphate et poisson) par le Maroc et certains pays européens.
«Ces activités sont en violation flagrante des principes juridiques internationaux applicables à l’utilisation des ressources naturelles du Sahara occidental, relève-t-il. La raison ?
La résolution 1514 classe ces ressources naturelles comme patrimoine du peuple sahraoui. Le Conseil prendra-t-il en cette période de manifestations et de contestations au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les mesures nécessaires pour faire cesser ces activités ? Pas sûr.
Horizons, 20/04/2011
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