Maître Ali Yahia condamne la politique occidentale de deux poids deux mesures

Le président d’honneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), interrogé sur «le silence d’Amnesty International sur les violations des droits de l’homme au Sahara occidental, et sur l’attitude permissive vis-à-vis des exactions commises par Israël sur les population de Palestine, de Ghaza et d’autres pays», a indiqué que «les droits de l’homme sont bafoués partout dans le monde, et l’Amérique, qui était la garante des libertés et de l’application de la charte des droits de l’homme, a également failli à sa mission». A propos du rôle des puissances mondiales dans le règlement des conflits, celui-ci indiquera que «toutes les mesures prises par ces puissances obéissent à leurs intérêts.

Le cas de la France est des plus édifiants lorsqu’on sait qu’elle a accueilli sur son sol tous les despotes et sanguinaires qui ont fui leur pays». Il citera l’exemple du président tunisien déchu Ben Ali qui bénéficia de la protection de «cette nation qui prône le respect des libertés et de l’égalité».

Pour rappel, l’Élysée vient d’empêcher, pour la deuxième fois, grâce à son droit au veto au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU, la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental) de se prévaloir de prérogatives pour surveiller et contrôler la situation des droits de l’homme dans les camps de réfugiés sahraouis et les territoires occupés par le Maroc.

Le conflit du Sahara Occidental est l’un des plus vieux de l’Afrique et date de plus de de 35 ans.

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