Le président du Polisario, Mohamed Abdelaziz, accuse la France d’empêcher «la conclusion d’une paix véritable» entre son pays et le Maroc.Le président de la République arabe sahraouie a tenu hier ces propos empreints de dureté et de réalisme, dans un discours prononcé à l’occasion de la tenue, dans les camps des réfugiés de Tindouf, du sixième Congrès de l’Union des femmes sahraouies.
«Nous espérons (…) que la France, qui est membre du Conseil de sécurité, ne va pas continuer à empêcher la conclusion d’une paix véritable et permanente dans la région», a affirmé le chef du Polisario qui accuse également Paris de pratiquer «la sélectivité et les doubles standards quand il s’agit des droits de l’Homme et des peuples». Poursuivant ses reproches en direction des organisations internationales, Mohamed Abdelaziz demande à l’ONU d’assumer «ses responsabilités dans le parachèvement du processus de décolonisation du Sahara occidental et qu’elle dote la Minurso d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme». L’orateur ne manquera pas de dénoncer le «mur de la honte» marocain. Un ouvrage qu’il qualifie de «crime contre l’humanité». Contre l’adversité, le président de la RASD promet la poursuite de la lutte jusqu’à l’indépendance de son pays. «Le peuple sahraoui n’a pas d’autre choix que de continuer son combat héroïque et de renforcer sa résistance», a-t-il tonné sous les applaudissements nourris des présents -essentiellement des femmes – dans la salle du complexe éducatif du 27-Février. Le président du Polisario, qui a consacré l’essentiel de son discours au combat des femmes de son pays, a tenu à rendre hommage à cette frange de la société de son pays qui a donné des noms illustres, à l’image d’Aminatou Haidar, militante des droits de l’Homme, qui a fait l’actualité à plusieurs reprises, comme lors de sa très longue grève de la faim (32 jours), l’année passée, pour protester contre le refus des autorités marocaines de la laisser entrer dans les territoires occupés de son pays. Le Sahara occidental figure parmi les pays qui comptent un taux de représentation féminine au Parlement (34%) parmi les plus élevés de la région. Le chef du Polisario, qui se dit satisfait de ce taux, note que la proportion dépasse le niveau recommandé par le Congrès des Nations unies sur la femme, tenu à Pékin en 1995. Le chef politique et militaire des Sahraouis s’est, en revanche, montré inquiet quant à la baisse sensible du taux de natalité dans son pays.
«Nous espérons (…) que la France, qui est membre du Conseil de sécurité, ne va pas continuer à empêcher la conclusion d’une paix véritable et permanente dans la région», a affirmé le chef du Polisario qui accuse également Paris de pratiquer «la sélectivité et les doubles standards quand il s’agit des droits de l’Homme et des peuples». Poursuivant ses reproches en direction des organisations internationales, Mohamed Abdelaziz demande à l’ONU d’assumer «ses responsabilités dans le parachèvement du processus de décolonisation du Sahara occidental et qu’elle dote la Minurso d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme». L’orateur ne manquera pas de dénoncer le «mur de la honte» marocain. Un ouvrage qu’il qualifie de «crime contre l’humanité». Contre l’adversité, le président de la RASD promet la poursuite de la lutte jusqu’à l’indépendance de son pays. «Le peuple sahraoui n’a pas d’autre choix que de continuer son combat héroïque et de renforcer sa résistance», a-t-il tonné sous les applaudissements nourris des présents -essentiellement des femmes – dans la salle du complexe éducatif du 27-Février. Le président du Polisario, qui a consacré l’essentiel de son discours au combat des femmes de son pays, a tenu à rendre hommage à cette frange de la société de son pays qui a donné des noms illustres, à l’image d’Aminatou Haidar, militante des droits de l’Homme, qui a fait l’actualité à plusieurs reprises, comme lors de sa très longue grève de la faim (32 jours), l’année passée, pour protester contre le refus des autorités marocaines de la laisser entrer dans les territoires occupés de son pays. Le Sahara occidental figure parmi les pays qui comptent un taux de représentation féminine au Parlement (34%) parmi les plus élevés de la région. Le chef du Polisario, qui se dit satisfait de ce taux, note que la proportion dépasse le niveau recommandé par le Congrès des Nations unies sur la femme, tenu à Pékin en 1995. Le chef politique et militaire des Sahraouis s’est, en revanche, montré inquiet quant à la baisse sensible du taux de natalité dans son pays.
Sans chiffre officiel, la population de l’ensemble du Sahara occidental avoisine les 200 000 âmes, auxquelles s’ajoute une forte diaspora éparpillée à travers plusieurs pays de la planète.Le sixième Congrès de l’Union des femmes sahraouies a vu la participation de nombreuses déléguées venues de plusieurs pays, dont l’Algérie, l’Afrique du Sud, la France et l’Espagne.
De notre envoyé spécial aux camps des réfugiés sahraouis
Ali Boukhlef
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