Cette action intervient au deuxième jour du déclenchement de la grève de la faim observée par les 20 prisonniers sahraouis dans la prison locale de Salé, précise-t-on de même source.
L’objectif de cette action organisée essentiellement par des femmes est d’exiger leur libération sinon l’organisation rapide d’un procès juste et équitable, l’amélioration de leurs conditions de détention et revendiquer un droit de visite élargi à toute personne autre que les membres de la famille, ajoute-t-on.
Les 20 militants sahraouis sont notamment accusés d’atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat, de formation d’une bande criminelle et d’atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l’exercice de leur fonction », crimes passibles de la réclusion à perpétuité, a-t-on souligné.
Le 14 février dernier, les familles de prisonniers sahraouis avaient observé un sit-in à Rabat devant la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion marocaine pour réclamer l’amélioration de leurs conditions d’incarcération.
Après une heure de sit-in les épouses des prisonniers avaient été reçues par des responsables de la délégation et du procureur en charge de la prison de Salé. Ils avaient promis aux protestataires sahraouies qu’ils allaient faire le nécessaire pour changer leurs conditions d’incarcération par la prolongation de la durée de la visite, le droit à la lecture et à l’écriture et l’amélioration des repas.
Les responsables marocains leur avaient indiqué que la prison préventive pouvait aller, d’après la loi marocaine, jusqu’à 10 mois d’incarcération avant la tenue d’un procès, rappelle-t-on. (SPS)
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