Le Conseil de sécurité de l’ONU prévoit de tenir des consultations sur la question du Sahara Occidental les 15 et 27 avril, a annoncé, à New York, le président de l’Organe exécutif pour le mois en cours, l’ambassadeur colombien auprès de l’ONU, Nestor Osorio. Les quinze consacreront leurs réunions du 15 courant à l’examen du rapport sur le Sahara Occidental que devra leur soumettre dans les jours qui viennent le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a précisé l’ambassadeur qui briefait les journalistes sur le programme du mois. Les États membres se réuniront ensuite le 27 en vue de l’adoption d’une résolution sur le renouvellement par le Conseil de sécurité du mandat de la Minurso qui arrive à expiration fin avril.
Le président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, a appelé récemment l’ONU à exercer « toutes les pressions et les sanctions nécessaires » contre le gouvernement marocain pour la mise en oeuvre des exigences de la légalité internationale et à accélérer la tenue d’un référendum libre, juste et impartial pour l’autodétermination.
D’un autre côté le ministre d’État britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Alistair Burt, a affirmé à Alger qu’il était « urgent » de régler le conflit du Sahara Occidental, d’autant plus qu’il y a maintenant dans la région des « raisons supplémentaires » pour le faire. « Il est urgent de régler le conflit du Sahara Occidental en prenant en considération les autres problèmes de la région », a indiqué Burt, qui avait réitéré, lors d’une visite en Algérie en novembre dernier, le soutien de son pays aux efforts de paix menés par l’Onu « à travers des négociations directes, entre le Front Polisario et le Maroc, qui prennent en considération l’aspiration du peuple sahraoui à l’autodétermination », avaitil souligné. « Nous sommes conscients que la question du Sahara Occidental reste l’un des conflits non résolus jusqu’à ce jour », a ajouté le ministre britannique, tout en soulignant qu’il y a « davantage de raisons pour le régler » au regard des récents développements dans la région arabe. Il a en outre précisé qu’il soutenait les efforts de l’ONU pour une solution qui « soit mutuellement acceptée par toutes les parties au conflit ».
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