Le changement de la peur

Les jeunes ou les citoyens  sont en attente d’une vague de changement d‘autant que l’équipe  de Bouteflika, qui par le bais de la dernière réunion du Conseil des ministres ou par la voix du ministre Medelci, a reconnu indirectement les revendications comme légitimes comme la levée de l’état d’urgence et le retour à l’état de droit. Il a été aussi question d’ouvrir la télévision aux partis, chose qui a été mal faite bien que bien lancée lors des deux premiers jours. C’est dire que certains clans au sérail s’opposent au changement, en considérant, peut-être, que le pays va bien et que les personnes réclamant le changement, exagéraient et seraient des «étrangers», pour ne pas dire «minoritaires’, terme cher à notre ministre Medelci. Ce qui est sûr, les partis de l’Alliance n’arrivent pas à affronter le peuple sans leur dire : «Faites attention, ces modernistes et démocrates et/ou amis de Saïd Sadi vont conduire le pays vers le terrorisme et plongeront le pays dans la violence». Les partis de la coalition gouvernementale ont peur du changement, car ils seront les  premiers à payer l’addition et n’ont aucun argument pour un retour lors des prochaines élections. Le FLN comme le RND ou le MSP compte beaucoup sur l’administration et Bouteflika pour rafler la mise lors des élections. D’ailleurs à chaque rendez-vous électoral, nous assistons à une guéguerre sans merci dans leurs propres rangs afin de savoir qui aura les faveurs du système. Le comble du ridicule, ces partis résistent à tous les «coups». Le changement est aussi  mal vu par une certaine bourgeoisie, qui s’est faite beaucoup d’argent grâce à leurs «connaissances». Certains administrateurs préfèrent que la situation ne change pas car  tirant profit de cet immobilisme. D’autres responsables savent, mieux que quiconque, que le changement est synonyme de la fin d’un certain «business» politique et financier. Le changement est honni par certains et ils sont prêts à tout faire pour le contrer. Heureusement que le vent du changement a fait braquer sur les «changeurs» le regard des caméras, sinon ils auraient été «traqués» par leurs baltaguias.

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