Pour un tourisme responsable

Grâce aux révoltes sociales dans le monde arabe, beaucoup de gens ont fini par voir des dictatures là où il ne voyaient que des vacances. Pour ne pas dire que vous ne le saviez pas, voici quelques destinations où les droits de l’homme sont violés.

Maroc : La place de Djemaa El Fna, les mosquées, le désert… mais, au Maroc Mohamed VI nomme le Premier Ministre quel que soit le résultat des élections, contrôle 60% de la Bourse de Casablanca et un très haut pourcentage de l’économie nationale, il est le juge suprême et principal législateur, encourage la torture, la censure, la persécution des dissidents politiques, écrase le peuple du Sahara Occidental et occupe son territoire.

Jordanie : Les merveilles de Pètre, les  défiles de Siq, le désert de Ouadi Roum…mais Human Rights Watch dénonce que dans le régime d’Abdalla II les violations de libertés fondamentales de poursuivent. L’ONG dénonce que la torture est devenue ujne pratique systématique et égénralisée dans les dernières années. Il n’y a pas non plus de liberté d’expression, avec des peines de prison pour avoir critiqué le roi ou le gouvernement.

Guatemala : Les ruinnes mayas de Tikal, la cité coloniale de Antigua, le lac d’Atitlan… cachent aussi des vulnérations aux droits humains. En 2009, le Comité de l’ONU pour l’élimination de la Discrimination contre la Femme a prié le gouvernement d’intensifier ses efforts pour éradiquer la violence contre les femes, diminuer les hauts niveaux de pauvreté et d’exclusion sociale et lutter contre les mésavantages des femmes dans le marché laboral.

Chili : Le désert d’Atacama, l’île de Chiloé, les rues de Valparaiso… et la répresion des droits humains de la communauté indigène mapuche. Même la fin de la dictature n’a amené avec elle un respect à la culture et à l’organisation mapuche. La discrimination, la violence et l’application de la loi anti-terroriste continuent.

Turquie : La mosquée bleue d’Istanbul, Sainte Sophie, les châteaux de coton de Pamukkale, la Capadocia… mais aussi un conflit au Kurdistan enkysté depuis le début du siècle XX. Le gouvernement turque maintient les partis politiques kurdes illégalisés et continue à réprimer les manifestations pro-kurdes dans son territoire, y compris l’arrestation de mineurs accusés de soutenir le terrorisme.

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