Pour l’Egypte, ni dictature douce, ni dictat impérialiste

Les égyptiens viennent de démontrer au terme de plus de quinze journées d’une insurrection unie que ce sont les peuples qui font l’histoire. Cela nous réjouit. Les dictateurs ne peuvent leur résister. Avec eux, nous accueillons avec joie et espoir la démission de M. Moubarak.
 
Les portes blindées du régime viennent de sauter, c’est une belle étape, un premier succès. Le peuple égyptien a besoin du soutien actif de tous les démocrates de tous les progressistes pour démanteler les structures du régime, sa corruption, sa police politique, ses mécanismes de domination et de pillage. Tout ceci doit disparaitre à jamais.
Il ne faut ni remplacer une dictature dure par une dictature douce, ni laisser l’impérialisme dicter ses volontés au monde arabe. Les forces progressistes européennes doivent se porter aux côtés de ce mouvement populaire révolutionnaire. Les institutions européennes et le gouvernement français doivent réexaminer totalement les rapports de nos pays et de l’Europe avec la Tunisie, Égypte et tout le monde arabe pour en inventer de nouveaux, basés sur la coopération et au service des peuples.
Patrick Lehyaric, 11/02/2011

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