Délogés pour laisser la place au tourisme

A quelques kilomètres de la capitale économique du Maroc, l’État déloge des familles paysannes. Que deviendra cette famille ? L’autre photo a été prise par un touriste français près de Marrakech, où l’on déloge les pauvres pour faire place aux touristes qui viendront y investir ! Les délogés se retrouvent ainsi sans abris, aux alentours des mosquées, ou des hôtels ! Du statut de mal logés, ils passent au statut de sans abris ! Des témoignages vidée seront publiés dans le cadre d’un film documentaire d’après les témoignages recueillis et seront publiés ultérieurement !
« Je prenais mon verre de thé quotidien du matin, avec comme chaque matin un morceau de pain de la veille et un peu d’huile d’olive. Je me rappelle que cette journée ma femme n’avait pas préparé de soupe par manque de farine de blé. C’est dur quand je suis en chômage même pour quelques jours » me racontait le monsieur au visage maigre pleins de rides, sa barbe hirsute, sa djellaba trouée. Les mots se libèrent difficilement avec un son de tristesse, sa tête basse il se perdait de temps à autre dans un silence mortel, seul sa gorge serrée continue à exprimer ce qu’il n’osait plus dire. Je prenais la parole à ce moment pour l’aider à échapper à cette sphère qui le tourmente, et là il leva sa tête, ses yeux témoigne d’une faiblesse immense, mais il réussit tjrs à vaincre ses larmes et il continuait j’entendais des voix qui peu à peu devenaient plus fortes et claires et s’approchaient de ma petite et modeste maison, mes enfants étaient encore endormis, et de peur qu’ils ne se réveillent j’ai voulu sortir voir de quoi il s’agissait quand tout à coup on frappa violemment à ma porte, j’ouvris la porte. C’était le cheikh et le Moqadem du village, avant de dire un seul mot mon regard fut attiré par un monstre, un géant bulldozer s’approcha de ma demeure, devancé par une armée de force civile avec leurs bâtons, je reconnu le caïd et son adjoint le calife, j’ai eu peur de comprendre l’objet de leur visite et j’espérais ne faire qu’un cauchemar, quand tout à coup le cris de ma femme et de mes enfants confirma mes doutes. J’ai couru vers le caïd le suppliais alors que l’armée cheikh Moqadem et les forces civiles expulsaient par force mes enfants et ma femme qui tenait à la main une valise avec ce qu’elle a pu prendre de nos biens. Le monstre bulldozer grognât et lui a suffit de 5 seconde pour détruire ce que nous avions construit en plusieurs années de patience et souffrance…

Souce :musique arabe, 11/02/2011 

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