Soutien indéfectible des instances internationales pour la cause sahraouie

Des instances internationales sont revenues une nouvelle fois à la charge sur la question du Sahara occidental et pour faire pression sur le Maroc et son attachement à l’autonomie comme seule option pour la solution et trouver une solution au conflit conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et l’assemblée générale des Nations unies. 
Ainsi, le comité exécutif de l’Union africaine (UA) a appelé au respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. L’UA a réaffirmé que «l’intransigeance» du Maroc a empêché tout progrès vers la voie d’une solution au conflit au Sahara occidental et a relevé la grave situation des droitsde l’homme qui prévaut dans les territoires occupés du Sahara occidental, notamment dans la ville d’El Ayoune depuis l’assaut meurtrier perpétré par les forces marocaines pour le démantèlement du camp de liberté de Gdeim Izik, le 8 novembre 2010. L’instance continentale réitère son soutien aux efforts en cours des Nations unies pour surmonter l’impasse actuelle dans laquelle se trouve le conflit. 
Par ailleurs, le sous-secrétaire d’Etat du Royaume-Uni, Alistair Burt, a indiqué, devant la Chambre des communes, que le gouvernement de son pays «soutient pleinement» le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination. M. Burt a salué les efforts de l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross.  Il a ajouté que «le gouvernement adopte la position du Conseil de sécurité de l’ONU». Pour sa part, l’ancien ambassadeur américain aux Nations unies, John Bolton, a dénoncé au Congrès américain l’absence de progrès pour la tenue d’un référendum au Sahara occidental, qualifiant cette situation de «grande tragédie». 
Il a fait sa déclaration lors d’une rencontre organisée par la fondation américaine Défense Forum Foundation avec les membres du staff du Congrès américain pour discuter des questions de sécurité des Etats-Unis. «Après toutes ces années d’efforts, je suis perplexe par notre incapacité d’organiser un référendum au Sahara occidental afin de permettre à son peuple d’exprimer son point de vue sur ce qu’il veut pour l’avenir de son pays», a-t-il déploré. 
Pour M. Bolton, qui a travaillé sur la question avec James Baker, «cette situation est une grande tragédie et j’espère ne perdre aucune occasion pour cette région afin de voir ce que les institutions démocratiques légitimes pourraient faire». 
Le 24 janvier, les travaux de la 5e réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc avaient pris fin à Manhasset (New York) sans avancée majeure dans les pourparlers entre les deux parties. Le Front Polisario et le Maroc avaient engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, avec quatre rounds qui avaient eu lieu à Manhasset, et cinq réunions informelles à Vienne (Autriche) et à Manhasset. Le président du Sahara occidental, Mohamed Abdelaziz, est arrivé samedi matin à Addis-Abeba pour participer aux travaux du 16e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine.

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