L’audience, commencé vendredi à 14H00 GMT, s’est terminée samedi matin.
Trois sont en détention et quatre -dont une femme, Dakcha Lachguer- laissés libres sont poursuivis mais n’étaient pas présents à l’audience.
Le juge a posé plusieurs questions sur les séjours des militants sahraouis à Tindouf, en Algérie, avant leur arrestation, et la « nature de leur voyage ». « Nous ne sommes pas des espions. Nous sommes des militants et défendons pacifiquement la cause sahraouie », a notamment répondu l’un des militants.
« Si ces militants faisaient de l’espionnage au profit du Polisario, les autorités marocaines n’auraient pas trouvé avec eux 100 euros et quelques dinars algériens », a dit Me Mohammed Sebbar, l’un des avocats de la défense.
Selon les observateurs internationaux présents à l’audience, il y avait « moins de tension cette fois au tribunal par rapport aux audiences précédentes », grâce notamment à la présence d’avocats.
Amnesty International avait appelé en novembre « les autorités marocaines à libérer les trois activistes sahraouis » encore détenus.
Dans un premier temps, le tribunal militaire de Rabat avait poursuivi les militants « pour espionnage » avant de se déclarer incompétent le 25 septembre.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc. Le Polisario, soutenu notamment par l’Algérie, réclame un référendum d’autodétermination, sous l’égide de l’ONU.
Le Maroc propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute idée d’indépendance.
Ennaharonline, 15/1/2011
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