Presqu’un an a mis Mohamed VI à remplir le vide laissé par Omar Azziman. En s’agissant de deux pays qui, selon le Gouvernement espagnol, ont des relations excellentes, le temps s’avère excessivement long. En outre, dans cette période, de plus il y a eu des nombreux incidents, les uns bilatéraux, et les autres liés au Sahara Occidental, une affaire qui en Espagne est pratiquement considéré de politique intérieure.
En fait, l’arrivée récente en patera d’une vingtaine de sahraouis à Fuerteventura, demandant l’asile politique met sur table un problème sérieux aux autorités espagnoles, qui se voient dans l’alternative de repousser la demande, avec la certitude que l’opinion publique – spécialement les secteurs de gauche – critiquera la décision, ou de la résoudre favorablement, ce qui, sans aucun doute, causera un malaise à Rabat. Si le Gouvernement accorde l’asile politique aux sahraouis, il reconnaîtra qu’au Maroc les droits de l’homme ne se respectent pas entièrement et cela Mohamed VI va le prendre assez mal. N’écartez pas, alors, de nouveaux incidents que nos voisins savent très bien comment faire pour qu’ils se répètent. Ce sera la première preuve de feu pour le nouvel ambassadeur.
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