Bien qu’il ait reconnu son importance par rapport aux autres nationalités, le Remdh a exclu la communauté des réfugiés sahraouis de son champ de recherches et d’enquêtes en Algérie (les sahraouis se trouvent en Algérie depuis 1975, année où le Maroc a envahi l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental, ndds).
Les nombreuses spécificités de leur histoire et de leur situation conduisent à les distinguer de la situation des autres catégories de réfugiés, explique-t-il. Pour le réseau danois, les 165 000 réfugiés sahraouis relèvent d’une catégorie spéciale. La raison à peine voilée est d’éviter les foudres du royaume chérifien. C’est pourquoi les ressortissants subsahariens, issus de la République démocratique du Congo (RDC), du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Liberia et du Nigeria, ont été les plus concernés, considérant «les conditions de vie difficiles et la situation de non-droit dans lesquelles ils sont maintenus». Le reste : des Irakiens, des Syriens et des Palestiniens sont peu «intéressants». Le Remdh a précisé que seulement 4000 réfugiés palestiniens sont reconnus par le gouvernement algérien.
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