ORAN : 20 ans de réclusion pour détention de 100 kg de kif

Deux affaires de trafic de drogue ont été traitées dernièrement par le tribunal criminel d’Oran. Dans la première étaient impliqués les dénommés S.A. et K.H. Le 10 novembre de l’année dernière, des individus revenaient de la frontière marocaine avec 100 kilos de kif traité à bord de leur véhicule. Dans la précipitation, le véhicule fait un accident qui le rend inutilisable. L’un des trafiquants fit alors appel à son frère pour l’aider à se « débarrasser » d’abord de la marchandise. 
 
Pour la voiture hors d’usage, on verra après. Mais s’était sans compter sur les patrouilles incessantes effectuées par les éléments de la douane nationales qui ont remarqué le transbordement intriguant des paquets d’un véhicule à l’autre. S’approchant plus près, les douaniers découvrirent ce dont ils se doutaient. Il s’agissait, en effet, de pas moins de 100 kilos de kif traité en plaquettes de 500 grammes destinés à la vente. Les mis en cause ont été arrêtés à l’exception du chef de la bande qui s’est éclipsé avant l’arrivée des douaniers. 
 
Appelés devant le tribunal criminel pour s’expliquer, les accusés ont nié le fait d’appartenir à un réseau de trafiquants de drogue. Le dénommé K.H. a déclaré qu’il ne faisait qu’apporter de l’aide à son frère et qu’il ignorait totalement la nature de la marchandise. Imperturbable dans son réquisitoire, le procureur de la République a réclamé la peine de 20 de réclusion criminelle pour les deux accusés. Après délibérations, le tribunal criminel d’Oran a condamné S.A. à 20 ans de réclusion, H.K. à 5 ans de la même peine et à la perpétuité par contumace pour le présumé chef de la bande en état de fuite. 
Réflexion, 19/12/2010 

Commentaire de Diaspora Saharaui :
Le trafic de drogues est la principale source de financement du pouvoir à Rabat. Les dernières révélations de Wikileaks sur la complicité du palais royal dans le trafic de cannabis sont encore une preuve de l’utilisation par le Maroc de cette source pour financer l’effort de guerre au Sahara Occidental et maintenir le statu quo qui menace la stabilité de toute la région.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*