Les Droits humains sont le vrai reflet des plus grandes aspirations de l’humanité. Ils sont le meilleur de l’être humain. Ils sont en plus, les garanties légales universelles qui nous correspondent en tant que personnes et qui nous protègent en tant qu’individus et/ou collectifs face à des actions ou des omissions qui touchent à notre dignité.
Mais la mauvaise nouvelle du 10 décembre 2010 est la persistance des violations des DH dans les pays mêmes qui ont signé cette déclaration. Comme le Maroc qui continue sa politique génocidaire au Sahara Occidental grâce au soutien déclaré et dévergondé de la France, un pays qu’on dit berceau des droits de l’homme en Europe.
Des gouvernements « démocratiques » comme l’Espagne, la France et les Etats-Unis ont choisi de garder des bonnes relations avec la dictature marocaine et s’abstenir de condamner ses exactions.
Nous rappelons ces pays que les Droits humains sont indivisibles, interdépendants et universels. Il ne faut pas les réclamer ici, et faire des affaires et maintenir de bonnes relations avec un régime qui les viole systématiquement. Le principe de l’universalité des droits humains implique que la défense de ceux-ci doit dépasser les sensibilités et les identités de type idéologique ou politique de chacun. Cependant l’attitude complaisante et docile des Gouvernement Espagnol, français et américain devant le Maroc laisse en évidence les limitations de ces gouvernements en matière des droits humains quand il y a des intérêts économiques au milieu. Malgré que le Ministère public de l’Audience Nationale espagnole s’est prononcé sur l’assaut des forces marocaines au campement de Gdeym Izik, en soulignant clairement qu’il « pourrait avoir une nature délictueuse » et peut être « un délit de lèse-humanité ».
Aujourd’hui, en semant l’instabilité avec les pays voisins, le Maroc cherche à se donner un titre qui puisse justifier son occupation du Sahara Occidental. La communauté internationale, continuera-t-elle à regarder de l’autre côté?
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