Amnesty international exige de l’Onu la surveillance des droits humains au Sahara occidental

Madrid, 10/12/2010 (SPS) Amnesty international (AI) a exigé de l’Onu de mettre en place, au Sahara occidental, un mécanisme de surveillance des droits humains à travers sa mission (MINURSO), présente sur le terrain depuis 1991, a souligné de directeur d’AI en Espagne, Esteban Beltran, dans une déclaration, vendredi à Madrid, sur la situation des droits humains au Sahara occidental.

« La situation des droits humains au Sahara occidental ne peut s’améliorer que si la mission de l’ONU dans cette région (MINURSO) introduit à son mandat, la surveillance des droits de l’homme », a déclaré M. Beltran aux journalistes lors d’une cérémonie à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’Homme.

Pour AI, « si l’ONU assume ce mandat cela empêchera que se succèdent les violations des droits de l’homme au Sahara occidental ».

À cet égard, il a révélé que le gouvernement espagnol est disposé à « soutenir » cette extension du mandat de l’ONU, mais « cette décision dépend du Conseil de sécurité des Nations Unies ».

Amnesty International avait rendu public un rapport sur l’assaut récent de l’armée marocaine contre le camp de Gdeim Izik, près d’El Aaiun, dans lequel elle affirme que des personnes ont été « blessées par balles réelles ».

L’organisation avait auparavant dénoncé la « dégradation continue » des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental relevant la poursuite des atteintes aux droits des citoyens sahraouis qui revendiquent leur droit à l’autodétermination.

Dans son rapport 2010 publié jeudi sur les violations des droits de l’Homme dans 159 pays, Amnesty International a relevé que « les autorités marocaines imposent des restrictions aux libertés d’expression des partisans du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».

Une autre organisation des droits humains, Human Rights Watch (HRW) a publié le 26 Novembre dernier, un rapport qui concluait que les forces de sécurité  du Maroc ont battu et abusé « de façon répétée » à des personnes détenues à la suite de l’assaut sur le camp de Gdeim Izizk, rappelle-t-on. (SPS)

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