Gdeym Izik : «C’est le point de départ d’un soulèvement populaire efficace»

L’urgence de dépêcher une commission internationale pour enquêter sur le «massacre».

Une journée parlementaire internationale de solidarité avec la résistance populaire sahraouie a été organisée hier à l’APN, en présence de délégations parlementaires de trois pays étrangers : Niger, Mexique et Cuba.

Les participants ont réitéré, dans une déclaration commune, leur appel aux Nations unies à mener une enquête internationale «urgente» sur le massacre perpétré par les forces royales marocaines, le 08 novembre dernier, contre le camp de Gdim Izik près d’El Ayoun.

Le président du groupe parlementaire d’amitié et de fraternité Algérie-Sahara Occidental, Tayeb Houari, s’est longuement attardé dans son intervention sur le soutien de l’Algérie au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum libre et intègre en application des décisions du Conseil de sécurité et de la légalité internationale. Les événements du camp de Gdim Izik constituent, à ses yeux, le point de départ d’un soulèvement populaire «efficace».

Au passage, il a déploré la position «complice» de la France vis-à-vis de la question sahraouie et souligné l’urgence de dépêcher une commission internationale pour enquêter sur le «massacre». Un appel «pressant» repris par les délégations étrangères qui ont exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à créer au sein de la MINURSO une police pour protéger la population sahraouie. Le camp de Gdim Izik composé de près de 10 000 tentes, avait été érigé au mois d’octobre dernier, 12 km de la ville d’El-Ayoun, pour protester contre l’occupation marocaine.

Pour le gouvernement sahraoui, l’attaque avait été minutieusement préparée par l’état-major de l’armée d’occupation marocaine. Ce constat a été appuyé hier par les participants en soulignant l’expulsion, par les forces royales, de journalistes étrangers, venus nombreux, notamment d’Europe, pour informer l’opinion publique sur la situation prévalant dans la ville d’El Ayoun et dans le camp de Gdim Izik où il y a comme un vent d’Intifada qui souffle.
Horizons, 2/12/2010

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