Les vérités de Moustapha Ould Selma Ould Sidi Mouloud

En remarquant le retard pris par les autorités marocaines à répondre à sa requête de rentrer chez son père à Smara, Moustapha se rend compte qu’il a été malmené par le Makhzen.
Le Maroc désire que « leur militant des droits de l’homme » reste le plus longtemps possible chez le Polisario pour pouvoir continuer le concert orchestré pour tromper les marocains et la communauté internationale.

Le fonctionnaire de l’HCR qui lui rend visite régulièrement déclare être soumis au secret professionnel, surtout lorsqu’il s’agit de la vie privée d’un individu. Moustapha doit avoir demandé au fonctionnaire onusien de révéler les détails de son triste périple.

Maintenant il voit comment le Makhzen l’a laissé tomber jusqu’au point de devenir un apatride dont aucun pays ne veut accueillir. La Mauritanie a accepté à condition que ce soit provisoire, en attendant de lui trouver une destination.

Déçu, se considérant sali par les marocains, trahi par ceux qui lui ont promis des merveilles, Moustapha se livre aux confidences avec las sahraouis. Lors de son séjour à Zouérate, il avoue avoir remarqué des gens qui lui filaient. « Les marocains voulaient me tuer pour jeter la responsabilité sur le Polisario », affirme-t-il. Il sait qu’ils sont capables de le faire. C’est la raison pour laquelle le Front Polisario ne peut le confier à personne sauf à la plus haute instance onusienne pour les réfugiés : le HCR. Celui-ci cherche depuis presque deux mois une solution pour faire sortir Moustpha de M’heiriz, aux territoires libérés du Sahara Occidental.

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