Une célébration synonyme de résistance

Les deux évènements annoncés verront la participation de plusieurs délégations étrangères venues de différents continents . Cette célébration, a-t-on fait entendre, est une manière de montrer à l’ennemi marocain que les Sahraouis résistent encore. 
Les festivités de la célébration du 35e anniversaire de la création du Conseil national sahraoui se tiendront durant deux jours dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. Prévu pour les 28 et 29 du mois en cours, un programme riche est annoncé par l’ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), à Alger. Cette célébration, a-t-on indiqué, coïncidera avec le début du Festival culturel de la wilaya d’Ousserd. Les deux évènements annoncés verront la participation de plusieurs délégations étrangères venues de différents continents, a-t-on ajouté. Au programme du festival sont annoncés plusieurs activités reflétant les cultures et coutumes du peuple sahraoui. 
Cette célébration, a-t-on fait entendre, est une manière de montrer à l’ennemi marocain que les Sahraouis résistent encore. Les camps de réfugiés sahraouis accueilleront les deux évènements, rappelons-le, alors que la situation dans les territoires occupés du Sahara occidental reste tendue. Cette même situation qui, doit-on le dire, demeure confuse, notamment avec le Maroc qui continue de verrouiller les accès à la ville d’El Ayoun occupée, où se sont dernièrement, produits des affrontements entre la population sahraouie et les forces coloniales. Ces affrontements qui se sont produits suite à l’agression « barbare » du « Camp de la liberté » de Gdeim Izik par les autorités coloniales du royaume. Le camp abritait plus de 25.000 Sahraouis. 
Aux dernières nouvelles, à El Ayoun occupée, les autorités d’occupation marocaines ont interdit aux familles sahraouies de rendre visite à leurs proches détenus à la Carcel Negra (prison noire). Et pour cause, ils se trouvaient dans le camp de Gdeim Izik, a indiqué le collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme (CODESA). Selon la même source, la plupart des familles passent leurs journées, depuis le massacre de Gdeim Izik, devant les commissariats, les tribunaux, les hôpitaux et les prisons à la recherche de leurs proches après le refus des autorités marocaines de se prononcer sur leur sort.
Par : Massinissa Benlakehal
Le Midi Libre, 25/11/2010

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*