Dans un message adressé à la population d’El Aaiun occupée à l’occasion de la célébration de la fête de l’Aïd El Adha, le président sahraoui a souligné que la dernière attaque menée par le Maroc « renferme toutes les caractéristiques des évènements historiques qui font la différence dans la lutte des peuples pour la liberté et l’affranchissement ».
Le président Abdelaziz a ajouté que le massacre du 8 novembre a ouvert la voie à « des campagnes incessantes de nettoyage ethnique, d’arrestations anarchiques, d’enlèvements massifs et de tortures des civils sahraouis, loin des yeux des observateurs, de la presse indépendante et des organisations internationales qui, à leur tour, n’ont pas été épargnés des humiliations de l’occupation marocaine au niveau des aéroports marocains ».
Le président sahraoui a assimilé le massacre de Gdem Izik commis par les forces de l’armée marocaine contre des Sahraouis, près de la ville d’El Aaiun occupée, aux massacres du 8 mai 1945 perpétrés, en Algérie, par la colonisation française et qui avaient marqué « la fin de la colonisation ».
« Votre résistance sans précédent vous a valu la compassion et le soutien du monde entier face à un ennemi qui n’a récolté que le mépris et l’indignation des peuples du monde et de ses forces vives », a déclaré le président sahraoui s’adressant à la population d’El Aaiun, qualifiant le massacre d' »évènement important » dans la résistance nationale sahraouie.
A cet effet, le président sahraoui a salué « le grand courage dont ont fait preuve les militants sahraouis dans les régions occupées », ce qui a permis, a-t-il dit, de découvrir la face de l’occupation marocaine empreinte de « haine aveugle » et de « discrimination raciale ».
Il a souligné « la poursuite de la lutte jusqu’au recouvrement par le peuple sahraoui de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, quels que soient les sacrifices ». (SPS)
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