Les Sahraouis ont la volonté et les capacités pour reprendre « le combat » (responsable sahraoui)

MIJEK (territoires sahraouis libérés), 13/10/2010 (SPS) Le membre du secrétariat national du Polisario, chargé des organisations politiques, M. Bachir Mustapha Sayed, a affirmé mercredi à Mijek que le Maroc doit être convaincu que les Sahraouis ont la volonté et les capacités pour reprendre « le combat ». 

« Que le Maroc de Mohamed VI soit convaincu que les Sahraouis ont la volonté, la décision et les capacités pour reprendre le combat », a indiqué à l’APS, M. Bachir Sayed, en marge des festivités commémoratives du 35e anniversaire de la Déclaration de l’union du peuple sahraoui. 

« Le contexte régional doit être aidant. Si nous restons dans la situation actuelle, le Maroc a beaucoup plus de possibilité, grâce au soutien dont il bénéficie pour nous occuper et nous confiner dans cette situation d’attente », a-t-il poursuivi. 

Pour M. Bachir Sayed, le Maroc « tire le maximum de profit » de cette situation qu’il a qualifiée de « statut quo ». 

C’est dans ce contexte qu’il a estimé que « l’occupant marocain ne va pas bouger un pion ou faire un mouvement positif, s’il n’est pas sûr que les Sahraouis ont renié leur revendication pour l’indépendance ». 

Pour le Maroc, a-t-il considéré, le temps cumulé est un obstacle qui empêcherait les Sahraouis de récupérer l’initiative, ses énergies et ses capacités pour combattre. 

Ce membre de la direction politique du Polisario a indiqué, par ailleurs, que le 13e congrès du Polisario, qui se tiendra l’année prochaine, « répondra à l’attente du peuple sahraoui et de ses espoirs ». 

S’agissant de la réunion historique du 12 octobre 1975 ayant scellé l’union du peuple sahraoui, M. Bachir Sayed, frère du chahid El-Ouali Mustapha Sayed, qui a été à l’origine de cette réunion, a rappelé que « ce rassemblement est survenu au moment où les autorités marocaines se préparaient pour envahir le Sahara occidental, après le départ de l’occupant espagnol ». 

L’Espagne, a-t-il affirmé, était en colère à cause de la mise en échec du Parti de l’unité du peuple sahraoui (PUNS) qu’il voulait imposer sur le terrain, en marginalisant le Front Polisario. (SPS)

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