El Aaiun (territoires occupés), 01/10/2010 (SPS) Les maisons des activistes sahraouis des droits humains à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, ont été littéralement assiégées pour empêcher des réceptions populaires traditionnellement organisées au retour de leurs compatriotes et en l’honneur des observateurs étrangers qui les accompagnent, a constaté le correspondant de la SPS.
Toutes les rues qui mènent à ces maisons ont été bouclées et un hélicoptère tournoie autour du quartier pour renseigner sur le mouvement des populations qui n’a cependant pas été empêchée d’organiser un sit-in devant la maison de M. Sidi Mohamed Lemjeid où était réceptionné un groupe des activistes sahraouis de droits humains récemment venus d’Alger où il ont participé à une conférence internationale sur le droits du peuple sahraoui à la résistance.
Les forces de sécurité marocaines avaient fait mercredi usage de la force contre des observateurs internationaux et des activistes sahraouis des droits humains sahraouis, dont les Espagnols, Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran canaria, Mme Maity membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l’observateur international de l’Uruguay, José Morales et l’acteur, Willy Toledo, qui a subi une fracture au niveau de sa main droite et s’est vu confisquer son téléphone cellulaire alors qu’il tentait de prendre des photos.
Le défenseur sahraoui des droits humains, Mohamed Mayara a été également battu par les forces de sécurité marocaines et souffre de blessures au visage alors que la militante, Sultana Khaya, a été elle aussi blessée par un objet contondant, probablement une « injection » sur sa jambe droite, qui a lui occasionné des douleurs aiguës.
Un autre défenseur sahraoui des droits humains et ancien prisonnier politique, El Mami Amar Salem, a été arrêté par la police marocaine et interrogé tandis que le domicile du défenseur sahraoui des droits de l’homme, Sidi Mohamed Deddech a été assiégé par des déploiements des agents de la police du Maroc, en raison du rassemblement d’un groupe d’observateurs internationaux et des citoyens sahraouis pour accueillir la délégation de droits de l’homme qui revenaient d’Alger. (SPS)
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