SAHARA OCCIDENTAL : LAlgérie interpelle la communauté internationale

Dans un discours lu en son nom par le ministre des Affaires étrangères à la tribune des Nations unies, où se tient lAssemblée générale de lONU, le président Abdelaziz Bouteflika, a appelé la communauté internationale à assumer sa responsabilité envers le peuple saharoui pour parvenir à une solution politique juste qui lui permettra dexercer son droit «inaliénable» à lautodétermination au moyen dun référendum. 

«Il est indispensable que la communauté internationale assume sa pleine responsabilité envers le peuple du Sahara Occidental, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations unies, afin de parvenir à une solution politique juste qui permettra au peuple saharoui dexercer son droit inaliénable à lautodétermination au moyen dun référendum», a souligné le chef de lÉtat algérien dans un discours lu en son nom par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, lors de la 65e session de lAssemblée générale de lONU. 

Le président Bouteflika a affirmé que lAlgérie, conformément à ses responsabilités et ses devoirs, «demeure disposée à apporter son plein soutien aux efforts de lONU visant à résoudre le conflit du Sahara Occidental». «Cest pourquoi, at- il poursuivi, nous réitérons notre soutien à la mission et aux efforts de lEnvoyé spécial, Christopher Ross, ainsi que notre attachement à la dimension des droits de lhomme et à la nécessité de sa prise en charge par le Conseil des droits de lHomme et les mécanismes universels en la matière». 

Le président de la République a fait remarquer que la lutte contre limpunité et les violations des droits humains est «devenue un acquis irréversible pour la communauté internationale». «Mais, faut-il encore quelle sinscrive dans une approche globale qui nentrave pas tout le processus de résolution politique des crises et conflits dans le monde et ni ne contrarie les efforts régionaux et internationaux. 

De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Mozambique, Palau Uldimiro Marques, a réaffirmé, le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à lautodétermination lors de son discours à la 65ème session de lAssemblée générale des Nations unies à New York. Le ministre a souligné que son pays «soutient les efforts de la communauté internationale visant à trouver une solution juste et durable à la question du Sahara Occidental». 

De nombreux pays du monde ont renouvelé leur soutien au droit du peuple sahraoui à lautodétermination et à lindépendance au cours de cette session de lAG de lONU qui se tient du 23 au 30 décembre. Dans leurs déclarations et différentes interventions, ces pays ont appelé la communauté internationale à assumer des responsabilités pleines et entières envers le peuple sahraoui en lui permettant dexercer son droit légitime à un plébiscite juste et impartial, sous les auspices des Nations unies. 

Cest le cas notamment du ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, Samuel Santos Alnikargoi Lopez, qui a exprimé, la solidarité de son pays avec la lutte du peuple sahraoui tendant à bâtir son État indépendant. De son côté, le Royaume du Lesotho a exprimé, à la même tribune, sa «profonde préoccupation face à linjustice continue et le colonialisme du Sahara Occidental». 

Pour le Premier ministre du Royaume du Lesotho, Pakalitha Mosisili «la responsabilité de lOrganisation des Nations unies envers le peuple sahraoui, qui souffre encore de linjustice, de lhumiliation, demeure entière tant quil naura pas exercé son droit à lautodétermination». «Il ny aura pas de paix durable dans le monde, sans la protection des droits de lHomme et des libertés fondamentales pour tous», a-t-il martelé, dénonçant «la persistance des violations des droits dans le silence de la communauté internationale ». 

La Tanzanie pour sa part a renouvelé son ferme soutien à lautodétermination du peuple sahraoui, appelant «la communauté internationale à accélérer le processus de décolonisation en donnant le dernier mot au peuple sahraoui à travers un référendum dautodétermination. «Le nouveau Premier ministre de la République de Tanzanie Pindar Meznko, a exprimé la préoccupation de son pays pour les souffrances du peuple sahraoui depuis 1975, appelant à mettre fin à limpasse actuelle dans le processus de décolonisation.

Mokhtar B. 

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