Officiellement, cest pour relancer le dialogue américano-maghrébin
Hilary Clinton, la secrétaire dEtat américaine, pourrait se rendre dans les prochaines semaines à Alger pour relancer le dialogue américano-maghrébin. Officiellement, cest ce quassure une source diplomatique à Alger, citée par notre confrère TSA. Selon la même source, la visite de la cheffe de la diplomatie de Barak Obama Clinton devrait intervenir avant la fin de lannée, probablement en décembre.
Les spécialistes saccordent à dire que la question sahraouie (le conflit du Sahara Occidental qui oppose le Maroc au Front Polisario, ndds), conjuguée au regain de vitalité dAl-Qaïda et au déploiement et de la diplomatie et de laction antiterroriste dans la région sahélo-saharienne, ne sont pas étrangères à cette visite de la part dun si haut responsable de ladministration américaine.
En effet, la dernière visite dun secrétaire dEtat américain à Alger remonte à décembre 2003 quand lAmérique de Bush cherchait à légitimer linvasion de lIrak. A lépoque, Colin Powell était venu à Alger expliquer, entre autres, lengagement militaire américain dans le Moyen-Orient. La date de décembre coïncide avec la tenue dévènements économiques entre les deux pays, Alger devant abriter la première rencontre de partenariat entre les Etats-Unis et le Maghreb.
« Cela permettra notamment de lever des fonds qui vont permettre aux hommes daffaires algériens, tunisiens ou marocains daller aux Etats-Unis pour rencontrer leurs homologues américains afin de favoriser léchange dexpériences et de créer des opportunités dinvestissements », souligne la même source.
Les considérations économiques qui relèvent, à la limite du département du Commerce, justifient-ils le déplacement de Hilary Clinton trop prise sur la scène internationale avec le processus de paix entre Palestiniens et Israéliens qui pique du nez, de la situation au Pakistan, de la débâcle militaire en Afghanistan et de la bouillante situation politique en Amérique latine qui échappe à Washington?
«Il y avait dans un passé récent loption Eizenstat à travers laquelle les Américains envisageaient de travailler avec lAfrique du nord comme ensemble régional plutôt que de sadresser individuellement aux pays de la région. Cette initiative na pas connu de succès. Aujourdhui, le département dEtat américain entend relancer ce projet», justifie notre source.
Miloud Horr
La Voix de l’Oranie, 28/9/2010
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