Benatallah déplore le manque de dialogue

Le secrétaire dÉtat auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la Communauté nationale à létranger, Halim Benatallah, sest exprimé, hier, sur le dossier des Algériens expropriés au Maroc. Cétait lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Il dira : « LAlgérie préfère agir dans un esprit de responsabilité par le canal gouvernemental, mais, à lévidence, il y a de très mauvaises dispositions à dialoguer». A

près avoir confirmé que les Algériens expropriés nont pas été indemnisés à ce jour, Halim Benatallah a relevé que notre communauté dans certains pays devrait jouir des mêmes droits que les autres communautés étrangères. Il a précisé que ce fait nest pas nouveau et que le contentieux dure depuis des décennies. «Le dossier reste ouvert avec les autorités marocaines », a-t-il déclaré. La mort de Sara : laisser la justice se prononcer Une affaire qui a défrayé la chronique: la mort de Sara, une jeune algérienne, survenue à la Mecque. 

Le secrétaire dÉtat soulignera que lAlgérie a demandé laide des autorités saoudiennes pour clarifier cette situation. Quant aux conditions de sa mort, le même responsable a répondu que seule lautorité judiciaire est en mesure de clarifier les faits. « Nous leur avons demandé de faire de leur mieux et elles (autorités saoudiennes) se sont engagées à cet égard, il faut laisser la justice se prononcer», dira-t-il. Le secrétaire dÉtat a indiqué, concernant les Algériens en situation irrégulière en Grèce, que leur nombre est évalué à 150. Il a déploré lexistence à partir du territoire national, dune filière organisée abusant de la bonne foi des jeunes. « Nos jeunes sont acheminés vers la Turquie, on leur enlève leurs papiers didentité puis ils sont acheminés vers la Grèce où ils se retrouvent démunis et en situation irrégulière», a-t-il précisé. Halim Banatallah a souligné que ces jeunes sont maintenus dans des centres de détention, relevant que les autorités grecques nont pas toujours les moyens de faire face à limmigration clandestine. 

À propos du phénomène des harraga, le secrétaire dÉtat a noté quil a pris de lampleur au fil des années. Il a annoncé que dici la fin de lannée, environ un millier (de jeunes algériens) seront, sans doute, rapatriés à leur demande. Le secrétaire dÉtat chargé de la Communauté nationale à létranger a ensuite soulevé la question de lidentification, qui, a-t-il expliqué, reste une affaire complexe, soulignant la nécessité de sassurer de la nationalité du concerné. Interrogé sur les désagréments subis par les pèlerins algériens lors de la Omra, le secrétaire dÉtat chargé de la Communauté nationale à létranger a qualifié dévènements tristes la situation déplorable survenue vendredi dernier. Il a expliqué que, dès le moment où les autorités politiques ont été mises au courant, la prise en charge a commencé directement sur place. 

« Il y a eu un problème de non assistance, une dame est décédée, il y a eu carence de la part des agences de voyages », a-t-il regretté, affirmant que pour le Hadj, «nous allons être plus vigilants à tous les niveaux de responsabilité pour que cette situation dégradante ne se reproduise pas. Pour ce qui est de la contribution algérienne au projet de construction de la Mosquée de Marseille, Halim Banatallah a répondu: «nous navons pas donné suite à une demande qui a été faite, nous attendons que les choses se clarifient.»

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