Le POLISARIO continue son périple et ne désespère pas pour faire valoir ses droits et interpeller lopinion internationale sur les violations des droits de lhomme dans ses territoires occupés par le Maroc.
Les événements se suivent à une cadence supérieure par lorganisation cette fois ci dune conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance avec comme référence la problématique de lautodétermination du peuple sahraoui devant loccupant marocain .Les participants , entre autres les mais de la cause sahraoui pour laquelle 80 pays viennent de se rallier à sa cause auront a traiter de cette problématique de colonie qui reste la dernière dans le continent africain pars que tous les peuples aient pu recourir à leurs libérations.
Cependant la conférence internationale aura du pain sur la planche puisquelle aura certainement à chercher plus loin les raisons dun tel refus de la part du monarque marocain à autoriser à ce peuple son indépendance ou plutôt son autodétermination puisque bafouant même le principe de légalité internationale. La conférence se tiendra dans un contexte particulier marqué par la tenue de la conférence générale de lONU et de lassemblé, des droits de lhomme à Genève (Suisse).
Pour Mahrez lamari président et soutient à cette occasion que cette conférence se propose dêtre une « tribune » et un « espace » pour réaffirmer encore une fois le droit du peuple sahraoui à lautodétermination et lui reconnaître le droit à la résistance devant loccupant marocaines. Dores et déjà les organisateurs annoncent la participation de 70 Sahraouis militants des droits de lhomme venant des territoires occupés pour apporter leurs témoignages sur les transgressions dont sont victimes les sahraouis de la part de loccupant marocain. Cette participation des militants sahraouis des droits de lhomme intervient après celle de lUniversité dété et notamment après celle des étudiants internationaux organisées à luniversité de Bouzaréah à Alger.
Lambassadeur sahraoui à Alger joint, hier, par téléphone croit dur comme fer à la liberté de son peuple conformément aux instructions du conseil de sécurité et estime , en outre,que cette conférence tombe à point nommé pour apporter un autre soutien moral et politique au peuple sahraoui dans sa lutte pour le recouvrement de son indépendance. « Nous sommes convaincus que le jour de la victoire viendra tôt ou tard », note Brahim Ghali qui considère que le rendez-vous des 25 et 26 septembre devra être mis à profit pour faire entendre la voix de la résistance sahraouie aux membres du Conseil de sécurité de lONU et ceux de lAG qui seront en conclave à New York.
Le coordinateur de la conférence, en loccurrence le Dr Saïd Ayachi, contacté, hier, à quelques encablures de la tenue de ce grand rendez vous ,soutient à cette occasion que cette conférence se propose dêtre une « tribune » et un « espace » pour réaffirmer encore une fois le droit du peuple sahraoui à lautodétermination et lui reconnaître le droit à la résistance devant loccupant marocain. « Ce sera une excellente opportunité pour dénoncer les violations massives et répétées des droits de lhomme au Sahara.
Le Dr Saïd Ayachi parlera notamment du soutien à la paix et à la justice au Sahara occidental par lappui au droit pour le peuple sahraoui à un référendum dautodétermination, du soutien à la résistance « pacifique » du peuple sahraoui dans les territoires occupés ou encore de rompre « lembargo » médiatique imposé par loccupant marocain aux populations sahraouies et mettre fin à la «spoliation » des ressources naturelles.
A lévidence lAlgérie restera en dépit de toutes els diatribes marocains surtout celles du Monarque lui-même une vraie tribune pour les sahraouis pour linternationalisation de leur cause, dernière colonie du continent africain. Le Maroc connaît la valeur dun tel soutien de la part de lAlgérie puisquil ne cesse à travers ses chaînes satellitaires à nous culpabiliser « pour nos manoeuvres désespérées » puisque ayant des intérêts dans la région. Signalant toutefois que les violations des droits de lhomme au Maroc sont devenues monnaies courantes même envers les marocains eux même dont le dernier communiqué diffusé par la presse marocaine et signé par la coordination marocaine des droits de lhomme.
Nadira Foudad
Le Citoyen, 2/9/2010
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