D’après l’expert Ahmed Adimi, le pétrole est à la base de l’interventionnisme américain dans le Sahel

Le quotidien « New York Times » avait révélé dans son édition du 16 août dernier que la C.I.A, supervise directement les opérations militaires contre Al-Qaïda dans la région du Sahel.

L’expert dans les affaires sécuritaires, Ahmed Adimi estime que les États-Unis et la France ne veulent pas de stabilité pour la région du Sahel pour des raisons géostratégiques et économiques claires. Pour lui, les ressources naturelles, en particulier l’uranium, le pétrole et l’or sont à l’origine de toutes ces gesticulations.

Adimi considère que le principal problème rencontré dans les efforts des pays de la région à leur tête l’Algérie, c’est l’immensité du territoire du Sahel d’une superficie d’environ 5.000.000 km2 ainsi que la pauvreté des pays de la région considérés comme les plus pauvres de la planète. C’est aussi, selon lui, une région dangereuse à cause des conflits ethniques et de la confrontation d’intérêts divergents.

Le quotidien « New York Times » avait révélé dans son édition du 16 août dernier que la  C.I.A, supervise directement les opérations militaires contre Al-Qaïda dans la région du Sahel. Le journal cite le président de contre-espionnage, John Barney, qui a confirmé que les États-Unis vont frapper chaque endroit où les groupes d’Al-Qaïda activent notamment, le Pakistan, la Somalie, le Kenya et même l’Algérie. Tout cela en intelligence avec les Français.

Cette perspective vient d’être confirmée par les récents événements qui se sont traduits par une coopération intense entre la France et les États-Unis dans la région. Pour Adimi, cette information est à prendre au sérieux puisque elle implique la volonté des États-Unis à intervenir dans des États souverains. Une position rejetée par l’Algérie car elle ne servira qu’à jeter de l’huile sur le feu et  à donner des arguments aux groupes terroristes qui rassembleront alors  plus d’adeptes sous leur bannière dans leur «lutte contre les infidèles et les croisés» comme en  Irak  et dans d’autres régions à travers le monde islamique.

Pour lui, il existe des intentions sincères dans la coordination des efforts pour protéger la région, en particulier de la part de l’Algérie qui s’emploie, selon lui,  à contacter le Mali, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso, la Mauritanie et ce depuis les années 90.

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