24 heures après la déclaration du ministre de l’intérieur, M. Dahou OUld Kablia, faisant foi du retour de la stabilité, les terroristes sanguinaires ont frappé à l’Est du pays, provoquant un carnage dans une veillée de célébration de mariage. Cinq citoyens ont été assassinés, et une sixième personne gravement atteinte. Ceci démontre clairement un sens de relâchement de la vigilance, encouragé par les discours de certains responsables et surtout des dernières mesures qui désarment beaucoup de patriotes, appelés à restituer leurs armes de défense contre ce terrorisme résiduel.
« Nous l’avons signalé à maintes reprises aux responsables, que le terrorisme existe encore, il attend, il choisit le moment opportun pour signer ses crimes », déclarera un groupe de combattants du terrorisme. En ajoutant que la vigilance est de mise, nous démurerons en alerte, loin de penser que la situation est calme. Ainsi la drogue qui continue à circuler est très convoitée par les groupes terroristes qui ont des liens et contacts avec les barons de ce trafic. 11 tones et demi de kif saisies durant ce premier semestre de cette année. Rien qu’à Oran, 309 kg kif traité et 1622 comprimés de psychotropes saisis à Oran. On remarque aussi que le trafic de drogue a diminué durant ce premier trimestre, car c’est le centre du pays qui s’est transformé en carrefour de cette » substance, dont des terroristes ont pris le relais de la distribution.
Les statistiques nationales parlent, au cours du 4 trimestre de l’année écoulée, les services de sécurité ont mis la main sur une quantité de 21.882, 186 kg de résine de cannabis, 170 gr de graine de cannabis, 93 plants de kif et 24.765 comprimés de psychotropes. Selon des spécialistes, tout transit à partir du pays de notre voisin le Roi, la participation de certains éléments de la sécurité marocaine dans ce commerce illicite, en escortant les trafiquants marocains à partir des villes de Hoceima et Chefchaouen en passant par Nador. Ces éléments repérés et eux-mêmes ont été filés sans le savoir et sur leur propre territoire. Donc la complicité du Maroc officiel n’est pas à écarter, tant que les éléments du service de sécurité continuent à protéger les trafiquants.
Seulement, comme nous l’avons relaté souvent, en tirant la sonnette d’alarme, pour se débarrasser de ce fléau, il est tout à fait simple de procéder à la révision du code pénal et emboîter le pas de la justice Malaisienne, Thaïlandaise et Indonésienne, la condamnation à mort des traficants de drogue avec l’exécution et la perpétuité aux petits consommateurs qui refusent de se faire désintoxiquer auprès des centres spécialisés. Dans le cas contraire, les algériens sont menacés surtout la jeunesse poussante. Car les terroristes se sont transformés en barons de la drogue.
Ibn Khaldoun
Réflexion, 28/6/2010
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