Beaucoup d’encre a été versé cet été par l’opinion publique espagnole sur les tensions hispano-marocaines, le Sahara Occidental, le chantage marocain. Certains écrivent sur base de connaissance, d’autres du bon sens et du sentiment. Trois opinions qui convergent dans un même point : la souveraineté d’un peuple, les sahraouis, abandonnés à leur sort.
Plus de 36 ans se sont écoulés depuis que l’Espagne remetta le territoire sahraoui au Maroc et à la Mauritanie pour des intérêts étrangers. Des milliers de bouches affamées ont débarqué dans notre cher pays pour en faire un bordel comme celui qui existe dans les frontières héritées du protectorat français.
Le roi le plus sanguinaire de l’histoire du Maroc, Hassan II, le fils de l’esclave Abla Leglaouiya, agissant en tant que vrai bâtard, a investi avec ses troupes le Sahara et il a pu déguster le thé à El Aaiun, mais c’était un thé d’un goût amer, un goût à poudre, la poudre des fusils sahraouis qui retentaient dans tous les coins du pays, de ces braves qui ont refusé de se rendre au fait accompli.
Trente-six ans après, le Maroc doit faire la pute pour avoir un soutien à ses prétentions. Même l’accord de pêche est menacé de boycott si le Maroc ne prouve pas que les sahraouis bénéficient de leurs ressources naturelles. Qu’est-ce que le Makhzen va faire maintenant? Demander le départ de Ross? Perpétrer de nouveaux attentats pour semer la zizanie en Europe?
Les autorités de Rabat ont tout donné. Leur sol ne leur appartient plus, mais aux multinationales. La terre marocaine a été convertie en paradis pour les touristes et les pervers. Leurs prisons ont été ouvertes à la CIA pour torturer les musulmans. Les sionistes sont flattés sans gêne. La région de Tan-Tan a été offerte pour l’Africom, mais Washington n’en veut pas à cause des conditions marocaines toujours relatives à l’annexion du Sahara.
La putain du Maghreb se trouve dans la mouise et Sarkozy n’est pas en état de faire grand chose pour eux.
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