Lors de sa visite au Méxique, le Président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, a déclaré au journal méxicain La Jornada qu’il considère les pays latino-américains comme des alliés stratégiques dans la cause de la décolonisation du Sahara Occidental et que l’idée de solliciter du Mexique et d’autres pays de se joindre à une position de pression et de sanctions contre le Maroc est discutée à l’échelle mondiale. « Nous venons avec les yeux très ouverts et attentifs aux conseils et recommandations de nos frères mexicains à ce sujet », a déclaré le président sahraoui.
Malgré la stagnation des négociations avec Rabat, le dirigeant sahraoui trouve qu’actuellement, avec Barack Obama à la Maison Blanche, « la conjoncture internationale par rapport à notre indépendance est beaucoup plus positif que la position qu’il y avait avec le régime précédent. Malgré qu’il reconnaît que les intérêts économiques des puissances priment et que celles-ci sont toujours du côté du roi Mohamed VI, le gouvernement marocain a une conduite indéfendable en ce qui concerne les droits de l’homme, ce qui met ses propres amis dans une position très inconfortable.
Le processus de la négociation sur le différend entre le Maroc et le Sahara Occidental se trouve dans l’impasse depuis plus des années. Fait reconnu par l ‘Envoyé Spécial de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, dans une dernière missive adressée, au mois d’août dernier, au mal dénommée « club des amis du Sahara » dans laquelle il désigne le Maroc principal responsable de l’échec de sa médiation.
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