Le conflit du Sahara : Zapatero et le Maroc

Après le phénoménal passage à tabac infligé aux activistes canariens pro-sahraouis au Sahara Occidental occupé par le Maroc (selon leurs récits, ils ont reçu des coups de pied même à l’intérieur de la voiture de la police), le président a dit l’autre jour, en Chine, que rien n’allait chenger, puisqu’il y a des intérêts importants en jeu qui doivent être sauvegardés. Quand il parle de ces intérêts, j’imagine qu’il fait allusion tant à la vente de matériel militaire espagnol au Maroc comme à la spolation des richesses halieutiques sahraouies.

Ce que j’ignore c’est dans quelle mesure valorise le président du Gouvernement qui aide un pays qui, en plus de ne pas respecter les droits de l’homme, exerce un nationalisme expansionniste dangereux. Je veux aussi rappeler que c’était la France de la « égalité, liberté et fraternité : qui empêcha, en exerçant son droit de veto au Conseil de Sécurité de l’ONU, cet organisme de veiller au respect des droits de l’homme au Sahara Occidental. 

Et, récemment, le Gouvernement italien a soldé avec le Gouvernement libyen la dette historique qu’il avait et lui a donné un un bon paquet d’argent. Par contre, au lieu de solder la dette historique qu’il a avec le Sahara, le Gouvernement espagnol fait siennes les thèses du Maroc.

Patxi Aznar Bellido – (Andoain (Guipúzcoa))

El Peidodico.com, 4/9/2010

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