Bir Lehlu (territoires libérés), 01/09/2010 (SPS) Le Secrétariat national (SN) du Front Polisario a dressé le constat d’ »interruption des négociations » sur le conflit du Sahara Occidental, en raison de « l’intransigeance » du Maroc, qui ne montre « aucune volonté » à trouver une solution juste et durable au conflit conformément à la légitimité internationale, selon un communiqué publié mardi.
Réuni durant deux jours sous la présidence de son Secrétaire général, Mohamed Abdelaziz, la première instance politique du Front Polisario après le congrès, a réitéré que la solution du conflit « ne saurait être qu’un référendum d’autodétermination impartial parrainé par les Nations Unies » et son rejet catégorique des manoeuvres du Maroc tendant à « se dérober » de ses obligations internationales, et à « prolonger les souffrances » des Sahraouis des deux côtés du « mur de la honte » qui les divisent depuis plus de trois décennies.
A cet égard, le SN a affirmé que le peuple sahraoui sous la houlette du Front Polisario est que plus jamais « tenace » à poursuivre sa résistance « par tous les moyens légitimes », jusqu’au parachèvement de la construction d’un Etat de tous les Sahraouis, « une réalité irréversible nationale, régionale et internationale » sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental, a ajouté le communiqué parvenu à SPS.
Toutefois, le Front Polisario a renouvelé son engagement à continuer à coopérer avec l’Organisation des Nations Unies et le Conseil de sécurité afin de « respecter leurs engagements envers le peuple sahraoui, en lui permettant dès que possible de choisir son propre avenir, à travers un référendum d’autodétermination ».
Par ailleurs, le Front Polisario a décidé de tenir ses prochaines assises « avant la fin de l’année 2011 », appelant les Nations Unies et avec elle la communauté internationale à « saisir l’occasion pour traiter fermement et sérieusement du statut définitif du Sahara Occidental » et estimant que la persistance de l’occupation marocaine et sa politique de blocage, « menacent, par ses graves conséquences, la sécurité et la stabilité dans la région ».
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