Fallait-il prendre des risques aussi grands pour une poignée d’aventuriers? Le bénévolat, on le sait est devenu un « métier » très lucratif surtout pour ceux qui travaillent en permanence dans les pays visés. « Ton séjours et tous les frais sont payés par l’ONG et ton salaire rentre directement dans ton compte et tu n’as pas besoin d’y toucher ». C’est l’idée la plus répandue parmi les armées d’activistes humanitaires en Europe.
Le principe des pays dits « démocratiques » est de « ne jamais négocier avec les terroristes, jamais » et « ne jamais accepter le chantage des terroristes ». Jamais! Les gouvernements espagnol et français n’ont rien à cirer de cette règle. Avec les épisodes du bateau ‘ »Alakrana » et la libérations des trois otages espagnols, AQMI a reçu un montant de 18 millions d’euros. Assez pour se payer 3 chars de la marque Abrams, un char de combat américain, numéroté M1 (voir photo). Le prix unitaire d’un char M1A1 a été évalué à 5,3 millions de dollars en mars 2006 (source: Forecast International). Si on ajoute à cela tous les millions payés pour la libération des otages allemands, canadiens, italiens, cela fait un sacré pactol. En tout cas, assez pour acheter des milliers de mitrailleuses et de bazookas. Sans parler du coup de pouce moral que cela représente pour les criminels. A présent, ils sont convnaincus de l’efficacité de leurs méthodes pour arriver à leurs fins. Et cela, en démocratie, est inacceptable.
La satisfaction exprimée par les terroristes dans leur communiqué, en signalant avoir réussi « certaines de leurs exigences » ne peut que susciter l’indignation et la honte par l’attitude de ces gouvernements disposés à sacrifier la lutte contre le crime et le terrorisme pour des objectifs purement politiques.
Ils sont allés même jusqu’à libérer l’auteur du kidnapping. Pire encore, celui-ci n’a pas manqué d’assister à la « cérémonie » de libération de ses victimes, se balader dans le même véhicule, plaisanter. Un scénario digne du projet de Zapatero, « l’Alliance des civilisations ». Ce thé partagé avec Omar Assahraoui est le symbole de cette alliance si chère à Zapatero. Je me demande si les deux otages ont été assez gentils comme pour aider Omar à compter l’argent. Etant donné que c’est un « homme d’affaires », il est important que le montant soit exact pour garder la crédibilité pour des prochaines transactions.
Après tout ce qu’il s’est passé dans cette histoire macabre, il est tout à fait légitime de se poser la question de qui se trouve derrière la mouvance criminel du GSPC, baptisée AQMI. Les derniers évènements sont la preuve qu’il n’y a pas une volonté de combattre ce mal. Au contraire, cela est peut-être provoqué pour justifier une intervention étrangère. Des pays comme la France, assisté de son pion, le Maroc, sont capables de pratiques pareilles, ne serait-ce que pour barrer la route au leadership algérien dans la croisade contre le terrorisme et le crime organisé.
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