Nicolas Sarkozy, le président qui passe ses vacances dans les palais de Mohamed VI et qui se trouve à la tête de la puissance qui exerce son droit du veto au Conseil de Sécurité pour permettre au gouvernement marocain de torturer et maltraiter les sahraouis, traverse son pire moment. Sa nature de voyou, comme son ami marocain, a été dévoilée à la lumière et n’a aucune chance dans les élections de 2012.
Jose Luis Zapatero, pour sa part, ne peut pas se vanter d’aller mieux. Les fronts ouverts sont innombrables. Le Maroc, avec lequel les relations sont « excellentes » malgré la pagaille et les grabuges. S’il n’accepte les revendications des catalans, il risque de perdre le soutien de 30 députés catalans et basques pour le vote du budget et ainsi se voir obligé à convoquer des éléctions générales anticipées. Dans la rue, la grève générale. Bref, des incendies partout et il ne sait pas comment les éteindre parce que s’il le fait, un nouveau incendie s’enclenchera comme conséquence des gestions entamées pour éteindre l’autre.
Par conséquent, le Maroc perdra en 2012 deux précieux alliés. A cela s’ajoute le fait que l’administration d’Obama ne cache plus son éloignement de Rabat. Des faits qui annoncent un ciel dégagé dans le dossier du Sahara Occidental, bloqué jusqu’à présent par deux pays, curieusement décris, comme faisant partie du club des amis.
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