Les forces d’occupation marocaines sen sont prises violemment, hier lundi à laube, à de nombreux citoyens sahraouis dans la ville d’El Ayoun occupée.
L’agression a fait des dizaine de blessés dont deux espagnols et des membres d’une délégation de militants des droits de l’homme, a indiqué un communiqué de l’ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
« Des militants et citoyens sahraouis qui s’apprêtaient à accueillir la 7e délégation des militants des droits de l’homme et des observateurs espagnols ont été grièvement blessés ». précise le communiqué. La délégation des militants des droits de l’homme est arrivée, dimanche soir (20:30 heure locale), dans la ville d’El Ayoun qui subit un étau sécuritaire drastique, ajoute le communiqué qui rappelle que les autorités d’occupation ont procédé « a des fouilles individuelles provocantes ».
Les militants sahraouis qui attendaient les membres de la délégation ont été empêchés manu militari d’accès à l’aéroport par les autorités marocaines. Suite à cette agression, le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz a appelé le secrétaire général des Nations-Unies, M. Ban Ki-moon à intervenir pour protéger les citoyens et militants sahraouis contre la répression des autorités de l’occupation marocaine. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, le président sahraoui a dénoncé ces violations perpétrées par le Maroc en l’absence d’un mécanisme de contrôle des droits de l’Homme au Sahara Occidental, a indiqué hier, lundi,l’agence de presse sahraouie (SPS). « La répression barbare et les violations des droits de l’Homme que les forces marocaines viennent de perpétrer contre des citoyens sans armes et des militants dans les territoires occupés du Sahara Occidental, est un acte grave, non seulement contraire à la légalité internationale mais aussi au fait que le Sahara Occidental soit un territoire relevant de la responsabilité directe des Nations-Unies en attendant l’organisation d’un référendum libre, équitable et juste pour l’autodétermination et la décolonisation de la dernière colonie en Afrique », lit-on dans la lettre du président Abdelaziz.
Il a par ailleurs affirmé la condamnation du Front Polisario de « cette violente répression » imputant au gouvernement marocain la totale responsabilité des conséquences de ces graves dépassements. Le président sahraoui a appelé le SG des Nations-Unies à prendre toutes les mesures urgentes à même d’assurer la protection des droits de l’Homme au Sahara Occidental occupé à travers la mise en place d’un mécanisme onusien efficace à même de mener le gouvernement marocain à se plier à la légalité internationale et à cesser ces violations graves des droits de l’Homme.
Algeria ISP, 21/8/2010
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