Aussi longtemps que le gouvernement marocain nie le rôle central des ressources dans le conflit sur le Sahara Occidental, et suggère que la zone est vide de ressources naturelles, il ne devrait pas objecter au placement de ses ressources sous administration de lONU, écrit Western Sahara Resource Watch
Dans un éditorial bien placé du New York Times du 30 juin 2010, Nicholas D. Kristof critique loccupation des territoires palestiniens par Israël.
Il ajoute : « Il est juste de reconnaître qu’il y a deux poids deux mesures dans le Moyen-Orient, avec une attention particulière sur les violations israéliennes. Après tout, le plus grand vol de terres arabes dans le Moyen-Orient n’a rien à voir avec les Palestiniens : cest le vol par le Maroc du Sahara occidental et ses riches ressources au peuple qui vit là-bas. »
Cela a entraîné les protestations de lambassadeur marocain auprès du journal et révélé les inventions de son gouvernement sur des histoires et des faits sur le terrain. Dans une réponse au journal, l’ambassadeur a affirmé que le territoire avait toujours été une partie du Maroc et avait été récupéré de l’Espagne, l’ancienne puissance coloniale, par laccord de Madrid en 1975.
L’ambassadeur a affirmé que « le Maroc a fait des investissements considérables dans la région, qui n’est pas «riches en ressources » et dont les habitants seraient sinon incapable de subvenir à leur besoin fondamentaux. Le gouvernement a investi plus de 4 milliards de dollars depuis 1976, alors que presque rien n’a été généré de l’utilisation des ressources de la région « .
Mais tout cela est inexact. Le territoire du Sahara Occidental ne fait pas partie du Maroc, et ne la jamais fait. Le Sahara occidental est toujours considéré par lONU comme le dernier territoire colonial non résolu d’Afrique.
Ce même avis juridique des Nations Unies réaffirme la nullité de l’Accord de Madrid en 1975, auquel l’ambassadeur du Maroc renvoie pour soutenir linvasion par le Maroc. L’avis juridique a déclaré que le droit sur les terres et les ressources relève de la décision des Sahraouis non au gouvernement marocain.
Si le gouvernement marocain est persuadé que le Sahara occidental ne peut être considéré comme « Riche en ressources », tel que l’ambassadeur le prétend de façon intéressante, nous nous attendons à ce que le Maroc ne fasse aucune difficulté à accepter un tel mécanisme.
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