Un ex-chef du GSPC lâche une « bombe » : de hauts responsables maliens effectuent des visites de courtoisie aux terroristes
Par M. Meslem/ V. F. Hakim Benyahia
Un ex-chef du GSPC (Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat) a lâché une bombe en Algérie, affirmant l’implication de politiques, de chefs et de militaires du gouvernement Malien dans le soutien de groupes terroristes.
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Ce groupe terroriste a renforcé sa présence au nord de cet état de manière importante lors de ces dernières années. Le chef, qui a été arrêté en 2006, a déclaré que les chefs des « groupes terroristes » ont signé des accords et des conventions avec des chefs de tribus et des responsables locaux au nord du Mali. Ces accords font état de les approvisionner avec les armes, les héberger et de ne pas les dénoncer. Cela les a aidés à renforcer leur présence dans la région, et d’effectuer des opérations de kidnapping contre des touristes occidentaux.
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Mais le plus surprenant dans les déclarations de l’ex chef de l’organisation « GSPC », et qui était responsable des relations extérieures au niveau de l’organisation terroriste, est qu’il a confirmé ce qui a été rapporté par l’agence « Reuters », affirmant qu’il avait aperçu de hauts responsables du gouvernement malien prendre du thé dans des camps d’entrainement du GSPC, sis dans la partie saharienne prés des frontières sud du pays, lors d’une visite de courtoisie au chef du groupe terroriste.
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Le plus grave dans tout cela, et selon les aveux de l’ex chef requérant l’anonymat de peur de représailles de la part de ses ex-compagnons, c’est qu’un officier de l’armée Malienne a remis des obus de type « Douchka » pour le chef de la branche du groupe Salafiste dans le grand Sahara, en l’occurrence Mokhtar Belmokhtar, en contrepartie d’une voiture de type 4X4 « Toyota », utilisées souvent par les trafiquants sur les frontières au sud du pays.
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L’interlocuteur a insinué le rôle des millions de dollars possédés par le « Groupe Salafiste » obtenues par ses relations avec les groupes de trafiquants et de crimes organisés, ainsi que des rançons obtenues contre la libération d’otages occidentaux. Ces fonds constituent le secret dans la relation existant entre l’organisation terroriste et les responsables militaires et politiques du gouvernement Malien, à l’image de l’officier spécialisé dans les armes russes, ainsi qu’avec les chefs de tribus qui font du Sahara, prés des frontières sud algériennes, leur fief.
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