Plusieurs jours après son assassinat, les circonstances de la mort du ressortissant français Michel Germaneau ne sont pas encore élucidées.
Des sources sécuritaires rapportent que des responsables mauritaniens menacent de faire d’autres révélations sur le dossier en question. Des zones d’ombre et des questionnements entourent cette affaire qui n’a pas encore livré tous ses secrets.
Que s’est-il réellement passé lors de l’intervention des forces françaises en territoire malien, la fin de juillet dernier? Quels sont les tenants et les aboutissants d’une expédition dont le but affiché était la libération de l’otage retenu par des terroristes d’Al Qaîda? Pourquoi certains cercles occultes veulent-ils absolument mêler l’Algérie à cette histoire pour le moins encore obscure…? Et pourquoi, aujourd’hui, la Mauritanie veut-elle ouvrir une enquête sur ce qui s’est passé à l’issue d’un raid de commandos exécuté comme au temps révolu du colonialisme? Pour répondre à toutes ces questions, les analystes et les spécialistes du dossier Sahel sont en train de décortiquer tous les indices en leur possession, en attendant bien sûr des révélations émanant de parties non identifiées.
Une première version concernant la mort de l’otage français privilégie la thèse de la bavure. Selon cette version, les membres du commando français auraient été piégés par le groupe des ravisseurs, et c’est ce qui a entraîné la mort de Michel Germaneau, touché par des tirs provenant d’un des appareils ayant participé à l’opération. Une seconde version évoque une tentative de manipulation des troupes mauritaniennes par la France.
En effet, quelques jours avant le début de l’opération, des sources proches des services secrets français auraient mis en garde la Mauritanie contre d’éventuelles attaques d’Al Qaîda en territoire mauritanien. Selon cette seconde version, des doutes planent toujours sur la véritable identité de l’otage. Dans un autre contexte, les terroristes d’Al Qaîda auraient vraisemblablement découvert la véritable personnalité de Michel Germaneau.
Pris à leur propre piège, les Français ont voulu négocier pour tenter de sauver les «meubles»; mais vu la tournure prise par les événements, ils ont tout fait pour impliquer les Mauritaniens dans un sale coup. Acculée, la France aurait opté pour la liquidation pure et simple de l’otage. Ayant compris les craintes françaises, Al Qaîda aurait préféré jouer le jeu, en adoptant une position qui permette à la France d’«arranger» les choses.
Sentant le coup fourré, les Mauritaniens se sont rebiffés sous les coups de boutoir donnés par leur opposition. Aujourd’hui, ils veulent tout savoir à propos d’une opération qui reste entourée de zones d’ombre. Qui est Michel Germaneau? Dans quelles circonstances a été décidée l’opération commando? N’ayant jamais abandonné l’idée d’un Sahel complètement acquis, une sorte de chasse gardée française, l’Elysée vient de se rendre compte que les Américains ont pris sérieusement les choses en main.
Harcelées par Al Qaîda, du Tchad jusqu’en Mauritanie, les «taupes» françaises sont en train de tomber l’une après l’autre. Selon certains observateurs, toute la région est actuellement menacée d’afghanisation et il n’y a que l’Algérie qui reste en mesure d’éviter cette inquiétante perspective.
Si les Américains se gardent de tout commentaire, les Français eux, multiplient les gaffes et les bavures dans le but d’entraîner Alger dans une nouvelle guerre des sables mouvants. Diviser pour régner, c’est ce que veut instaurer la France aujourd’hui pour semer la zizanie entre les différents pays du Sahel, quitte à sacrifier ses propres barbouzes!
Que s’est-il réellement passé lors de l’intervention des forces françaises en territoire malien, la fin de juillet dernier? Quels sont les tenants et les aboutissants d’une expédition dont le but affiché était la libération de l’otage retenu par des terroristes d’Al Qaîda? Pourquoi certains cercles occultes veulent-ils absolument mêler l’Algérie à cette histoire pour le moins encore obscure…? Et pourquoi, aujourd’hui, la Mauritanie veut-elle ouvrir une enquête sur ce qui s’est passé à l’issue d’un raid de commandos exécuté comme au temps révolu du colonialisme? Pour répondre à toutes ces questions, les analystes et les spécialistes du dossier Sahel sont en train de décortiquer tous les indices en leur possession, en attendant bien sûr des révélations émanant de parties non identifiées.
Une première version concernant la mort de l’otage français privilégie la thèse de la bavure. Selon cette version, les membres du commando français auraient été piégés par le groupe des ravisseurs, et c’est ce qui a entraîné la mort de Michel Germaneau, touché par des tirs provenant d’un des appareils ayant participé à l’opération. Une seconde version évoque une tentative de manipulation des troupes mauritaniennes par la France.
En effet, quelques jours avant le début de l’opération, des sources proches des services secrets français auraient mis en garde la Mauritanie contre d’éventuelles attaques d’Al Qaîda en territoire mauritanien. Selon cette seconde version, des doutes planent toujours sur la véritable identité de l’otage. Dans un autre contexte, les terroristes d’Al Qaîda auraient vraisemblablement découvert la véritable personnalité de Michel Germaneau.
Pris à leur propre piège, les Français ont voulu négocier pour tenter de sauver les «meubles»; mais vu la tournure prise par les événements, ils ont tout fait pour impliquer les Mauritaniens dans un sale coup. Acculée, la France aurait opté pour la liquidation pure et simple de l’otage. Ayant compris les craintes françaises, Al Qaîda aurait préféré jouer le jeu, en adoptant une position qui permette à la France d’«arranger» les choses.
Sentant le coup fourré, les Mauritaniens se sont rebiffés sous les coups de boutoir donnés par leur opposition. Aujourd’hui, ils veulent tout savoir à propos d’une opération qui reste entourée de zones d’ombre. Qui est Michel Germaneau? Dans quelles circonstances a été décidée l’opération commando? N’ayant jamais abandonné l’idée d’un Sahel complètement acquis, une sorte de chasse gardée française, l’Elysée vient de se rendre compte que les Américains ont pris sérieusement les choses en main.
Harcelées par Al Qaîda, du Tchad jusqu’en Mauritanie, les «taupes» françaises sont en train de tomber l’une après l’autre. Selon certains observateurs, toute la région est actuellement menacée d’afghanisation et il n’y a que l’Algérie qui reste en mesure d’éviter cette inquiétante perspective.
Si les Américains se gardent de tout commentaire, les Français eux, multiplient les gaffes et les bavures dans le but d’entraîner Alger dans une nouvelle guerre des sables mouvants. Diviser pour régner, c’est ce que veut instaurer la France aujourd’hui pour semer la zizanie entre les différents pays du Sahel, quitte à sacrifier ses propres barbouzes!
Ikram GHIOUA
L’Expression, 15/8/2010
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