Les relations entre le Maroc et l’Espagne traversent une mauvaise passe. On a beau spéculé sur les raisons : crise interne, hantage marocain, pression sur le gouvernement de Zapatero, etc. Mais on a peut-être oublié un détail primordial qui peut se trouver derrière le saut d’humeur du gouvernement marocain pour une raison banale. Ce détail se trouve dans les déclarations de Carmen Fraga, présidente de la Commission de Pêche du Parlement Européen, dans une interview avec l’agence de presse espagnole EFE datée du 30 juin 2010.
Fraga avait parlé de l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc signalant que la Commissaire Européenne aux Affaires Maritimes et à la Pêche, Maria Damanaki avait demandé, il y a six mois, au gouvernement marocain des informations sur la façon dont l’argent de la compensation financière reçue de l’UE a été dépensé et si la population locale ( les habitants du Sahara Occidental) a bénéficié de cet accord. Mme Damanaki ne demandera pas au Conseil Européen l’autorisation de renouveler l’accord de pêche qui expire en février 2011, à moins que ces informations ne lui soient fournies. « Cependant », ajoute Fraga, «le Maroc ne nous les donnera pas ».
Voyant l’accord de pêche mis en question et ne pouvant pas justifier la spoliation des ressources halieutiques sahraouies, les autorités marocaines s’en prennent au gouvernement espagnole pour rappeler qu’eux aussi ils ont leurs moyens de pression. Même le coup de fil du roi Juan Carlos d’Espagne n’a rien fait.
Fraga avait parlé de l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc signalant que la Commissaire Européenne aux Affaires Maritimes et à la Pêche, Maria Damanaki avait demandé, il y a six mois, au gouvernement marocain des informations sur la façon dont l’argent de la compensation financière reçue de l’UE a été dépensé et si la population locale ( les habitants du Sahara Occidental) a bénéficié de cet accord. Mme Damanaki ne demandera pas au Conseil Européen l’autorisation de renouveler l’accord de pêche qui expire en février 2011, à moins que ces informations ne lui soient fournies. « Cependant », ajoute Fraga, «le Maroc ne nous les donnera pas ».
Voyant l’accord de pêche mis en question et ne pouvant pas justifier la spoliation des ressources halieutiques sahraouies, les autorités marocaines s’en prennent au gouvernement espagnole pour rappeler qu’eux aussi ils ont leurs moyens de pression. Même le coup de fil du roi Juan Carlos d’Espagne n’a rien fait.
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