«Le Maroc n’a d’autre alternative que de se rendre à l’évidence»

Hamada Salama, ministre sahraoui de la justice et des affaires religeuses
«Le Maroc n’a d’autre alternative que de se rendre à l’évidence»
Les travaux de l’université d’été devant réunir les cadres de la RASD ont débuté hier à la salle omnisports de Boumerdès.
Cette manifestation qui a été organisée à l’initiative du comité national de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui se veut une occasion pour les militants de la cause sahraouie d’interpeller encore une fois l’opinion internationale sur les violations systématiques des droits de l’homme dans les territoires occupés.
Ce regroupement, dont la cérémonie d’ouverture, a été rehaussé par la présence de deux ministres de la RASD, en l’occurrence celui de la justice et des affaires religeuses, M. Hamada Salama et de l’éducation  et de l’enseignement, Mme Meryam Hamada, s’étalera jusqu’à la fin du mois en cours.
La manifestation a été placée sous le slogan : «Aide, résistance et formation». Les organisateurs précisent que plus de 600 cadres de la RASD vont y prendre part pour discuter des questions relatives à la cause sahraouie et d’autres problèmes géostratégiques.
Intervenant lors de la cérémonie d’ouverture, M. Hamada Salama a précisé  que «le Maroc n’a d’autre alternative que de se rendre à l’évidence et d’accepter le droit de notre peuple à l’autodétermination». Le ministre ajoute que le lieu où se déroule cette rencontre est très important pour attirer l’opinion et les instances internationales sur les injustices dont sont victimes les réfugiés et la population de son pays.
«S’il y a u principe très fort de la politique extérieure algérienne, c‘est celui du respect de la légalité international ; l’Algérie a effectivement défendu et défend ouvertement le choix du peuple sahraoui à l’autodétermination comme elle a assumé la même position au profit de bien d’autres peuples à travers le monde; elle a donc honoré son engagement fidèle à sa propre histoire», indiquent les organisateurs en interpellant l’assemblée générale des nations unies à œuvrer pour résoudre cette question de décolonisation et mettre un terme aux souffrances de leur peuple.  
Le Temps d’Algérie, 3/8/2010                                               

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