Le Front Polisario a invité le ministre des affaires etrangères espagnol, Miguel Angel Moratinos, à visiter les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf (Algérie) pour exprimer sa solidarité avec ce peuple et chercher une sortie au conflit avec le Maroc sur l’ex-colonie espagnole.
Le représentant du Front Polisario en Espagne, Bouchraya Beyoun, a transmis cette invitation à Moratinos dans le but de signaler l’engagemente du gouvernement avec la cause sahraouie.
Beyoun, dans des déclarations faites à EFE, a animé Moratinos à « rompre la barrière » que le Maroc impose à ce genre de visites et à donner visibilité au dialogue avec le Polisario dans les camps sahraouis situés dans le désert, où la population exilée vit dans des conditions dures.
« Nous l’invitons à visiter les camps, voir ce que nous sommes en train de construire, un Etat, une société », explique le dirigeant sahraoui.
Il serait la première fois qu’un ministre espagnol se déplace à Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, près de la frontière avec le Sahara Occidental occupée par le Maroc.
Le poste le plus haut du gouvernement espagnol ayant séjournée aux camps fut l’ex-secrétaire d’Etat des Affaires Etrangères, Bernardino Leon, qui l’a fait à trois reprises entre 2004 et 2005.
L’ex-secrétaire d’Etat à la Coopération Internationale, Leire Pajin, y a été aussi dans la première année au pouvoir de Jose Luis Rodriguiez Zapatero.
« Moratinos s’est rendu au Maroc, en Algérie, en Mauritanie, mais il n’a jamais été au Sahara et cela nous intéresserait beaucoup qu’il vienne », signale Beyoun, qui a étendu son invitation de visiter Tindouf à toute la direction du PSOE.
A son avis, le gouvernement espagnol « a peur, parfois, de faire des gestes qui dérangeraient le Maroc » mais il devrait « casser cette barrière » et faire face au chantazge du royaume alaouite, comme il a fait lors de la visite du couple royal espagnol à Ceuta et Melilla au mois de novembre 2007.
L’Espagne est une puissance de l’UE, elle n’est plus l’Espagne des années 70. Elle doit se débarraser de cette pression d’être toujours sous l’épée de Damoclès du Maroc », ajouta-t-il.
La bonne amitié que l’Espagne garde avec le Maroc devrait être compatible avec un contact plus fluide avec le Polisario, le mouvement qui représente le peuple sahraoui depuis que l’Espagne a quitté celle qui était sa colonie jusqu’à 1975.
Beyoun a demandé au gouvernement de Zapatero un engagement plus grand dans la recherche d’une solution définitive avec le Maroc qui respecte le droit des sahraouis à l’autodétermination.
Le roi Mohamed VI a réitéré la semaine passée, à l’occasion du 11ème anniversaire de son intrônisation que son pays n’est pas prêt à céder « une seule pouce » dans son plan sur le Sahara Occidental.
Face à cette position, Beyoun a rappelé qu’imposer une solution qui ne respecte le droit des sahraouis à décider de leur avenir est condamnée à l’échec.
Il a parlé aussi de l’affaire de l’activiste sahraouie Aminatou Haidar qui avait entamé, fin de l’année passée, une grève de la faim de 32 jours à Lanzarote.
Beyoun a lamenté la « nécessité des affaires » comme celle de Haidar pour que le conflit du Sahara suscite l’intérêt de la communauté intrernationale.
Il a déclaré que Haidar a retourné, au mois d’avril dernier, à El Aaiun capitale du Sahara Occidental, où sa famille vit, après avoir passé trois mois en Espagne.
Pendant cette période, elle a renouvelé son titre de séjour et a fait divers examens médicaux et intervint dans quelques actes publiques.
Le représentant du Front Polisario en Espagne, Bouchraya Beyoun, a transmis cette invitation à Moratinos dans le but de signaler l’engagemente du gouvernement avec la cause sahraouie.
Beyoun, dans des déclarations faites à EFE, a animé Moratinos à « rompre la barrière » que le Maroc impose à ce genre de visites et à donner visibilité au dialogue avec le Polisario dans les camps sahraouis situés dans le désert, où la population exilée vit dans des conditions dures.
« Nous l’invitons à visiter les camps, voir ce que nous sommes en train de construire, un Etat, une société », explique le dirigeant sahraoui.
Il serait la première fois qu’un ministre espagnol se déplace à Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, près de la frontière avec le Sahara Occidental occupée par le Maroc.
Le poste le plus haut du gouvernement espagnol ayant séjournée aux camps fut l’ex-secrétaire d’Etat des Affaires Etrangères, Bernardino Leon, qui l’a fait à trois reprises entre 2004 et 2005.
L’ex-secrétaire d’Etat à la Coopération Internationale, Leire Pajin, y a été aussi dans la première année au pouvoir de Jose Luis Rodriguiez Zapatero.
« Moratinos s’est rendu au Maroc, en Algérie, en Mauritanie, mais il n’a jamais été au Sahara et cela nous intéresserait beaucoup qu’il vienne », signale Beyoun, qui a étendu son invitation de visiter Tindouf à toute la direction du PSOE.
A son avis, le gouvernement espagnol « a peur, parfois, de faire des gestes qui dérangeraient le Maroc » mais il devrait « casser cette barrière » et faire face au chantazge du royaume alaouite, comme il a fait lors de la visite du couple royal espagnol à Ceuta et Melilla au mois de novembre 2007.
L’Espagne est une puissance de l’UE, elle n’est plus l’Espagne des années 70. Elle doit se débarraser de cette pression d’être toujours sous l’épée de Damoclès du Maroc », ajouta-t-il.
La bonne amitié que l’Espagne garde avec le Maroc devrait être compatible avec un contact plus fluide avec le Polisario, le mouvement qui représente le peuple sahraoui depuis que l’Espagne a quitté celle qui était sa colonie jusqu’à 1975.
Beyoun a demandé au gouvernement de Zapatero un engagement plus grand dans la recherche d’une solution définitive avec le Maroc qui respecte le droit des sahraouis à l’autodétermination.
Le roi Mohamed VI a réitéré la semaine passée, à l’occasion du 11ème anniversaire de son intrônisation que son pays n’est pas prêt à céder « une seule pouce » dans son plan sur le Sahara Occidental.
Face à cette position, Beyoun a rappelé qu’imposer une solution qui ne respecte le droit des sahraouis à décider de leur avenir est condamnée à l’échec.
Il a parlé aussi de l’affaire de l’activiste sahraouie Aminatou Haidar qui avait entamé, fin de l’année passée, une grève de la faim de 32 jours à Lanzarote.
Beyoun a lamenté la « nécessité des affaires » comme celle de Haidar pour que le conflit du Sahara suscite l’intérêt de la communauté intrernationale.
Il a déclaré que Haidar a retourné, au mois d’avril dernier, à El Aaiun capitale du Sahara Occidental, où sa famille vit, après avoir passé trois mois en Espagne.
Pendant cette période, elle a renouvelé son titre de séjour et a fait divers examens médicaux et intervint dans quelques actes publiques.
Source: EFE
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