Par Larbi R. Abahri
Alors que se focalisent les attentions sur l’avenir et le développement immédiat de la situation à l’est de la Méditerranée, le Maghreb, particulièrement l’Algérie, se voit approchée sous différents aspects politiques, autant par l’Union européenne que par les USA, tandis qu’il est nécessaire d’apprécier à sa juste mesure la prochaine visite, à Alger, du président russe, Dmitri Medvedev ; Moscou ne pouvant rester insensible quant aux enjeux géopolitiques et géostratégiques de l’heure. Apprécié autrement depuis le déferlement US en Irak, le Maghreb est, de nouveau, d’actualité avec ce qu’il laisse supposer de possible avancée dans le traitement de la question du Sahara occidental, tenant compte des nouvelles positions s’affichant, à ce propos, en Europe et d’un intérêt américain pouvant évoluer tout autrement que celui jusqu’ici affiché ; tandis que, parallèlement, sont bien mises en relief les ressources pétrolifères au Sahara occidental, en Mauritanie et en Off-Shore, au large des côtes des deux pays ; de quoi faire s’agiter, forcément, les Européens et les Américains. Et, à ce point de l’observation, de comprendre autrement la projection américaine d’un » Grand Moyen-Orient » englobant le Maghreb ; et de mieux saisir, également, la nouvelle appréciation de l’Espagne à l’égard de l’affaire sahraouie.
Comme jamais l’est et le sud de la Méditerranée sont dans la ligne de mire des USA et de l’Union européenne alors qu’en arrière-plan se profile un continent africain suscitant de nouvelles convoitises, après avoir été pillé et sans cesse déstabilisé, sous différentes formes, durant quasiment cinquante ans…. Et, même si l’on n’en vient à établir un lien direct entre ce qui passe au Proche-Orient et au Maghreb, les intérêts respectifs des Deux grands pourraient précipiter les événements.
Et, c’est dans un tel contexte politico-méditerranéen qu’Américains et Européens continuent de jongler avec une menace continuellement sous-tendue contre l’Iran, cependant que la question palestinienne demeure au point mort …..
Dans le même temps, de noter que la situation en Irak étant loin de s’améliorer et que se perpétuent quotidiennement des attentats très meurtriers en différents points du pays et à Baghdad, il apparaît clairement que les USA n’ont pas renoncé à leur idée d’un Grand Proche-Orient se prolongeant au Maghreb.
Clairement, il ressort que le dossier irakien est loin du règlement promis ; l’engagement militaire US en Irak, tel que s’étant précisé militairement et politiquement, se heurtant à des développements nouveaux, partant de l’évolution politique en Palestine notamment et de par, la nouvelle émergence de l’Iran.
Et, justement, la situation dans cette région géostratégique très sensible pourrait s’aggraver soudainement, non pas tant à cause d’une résistance irakienne toujours plus active mais du fait d’une question palestinienne évoluant en dents de scie et de ses débordements indirects sur le sud-Liban, la Syrie et, par voie de conséquence, la Jordanie.
Quelles que soient les affirmations de Washington, il est difficile d’être convaincu tant les enjeux énergétiques sont de plus en plus prédominants, dans un cadre géopolitique s’élargissant jusqu’aux rives de la mer Caspienne dont le pétrole s’écoule maintenant via un pipe-line de Bakou à la côte méditerranéenne turque.
Car, l’arrivée en force des Américains sur le sol irakien n’obéissait qu’à leur seule préoccupation économique, celles-ci déterminant leur action politico-militariste…
Il y a longtemps que tout le monde sait que la signification de GI’s est » Gouvernement Issue « , soit l’issue militaire du gouvernement ; et, ceci expliquant cela, de mieux comprendre les guerres ou interférences militaires US ou par le biais de la CIA depuis 1945, toujours sur fond de pétrole ou de préservation d’intérêts nord-américains.
Comme jamais l’est et le sud de la Méditerranée sont dans la ligne de mire des USA et de l’Union européenne alors qu’en arrière-plan se profile un continent africain suscitant de nouvelles convoitises, après avoir été pillé et sans cesse déstabilisé, sous différentes formes, durant quasiment cinquante ans…. Et, même si l’on n’en vient à établir un lien direct entre ce qui passe au Proche-Orient et au Maghreb, les intérêts respectifs des Deux grands pourraient précipiter les événements.
Et, c’est dans un tel contexte politico-méditerranéen qu’Américains et Européens continuent de jongler avec une menace continuellement sous-tendue contre l’Iran, cependant que la question palestinienne demeure au point mort …..
Dans le même temps, de noter que la situation en Irak étant loin de s’améliorer et que se perpétuent quotidiennement des attentats très meurtriers en différents points du pays et à Baghdad, il apparaît clairement que les USA n’ont pas renoncé à leur idée d’un Grand Proche-Orient se prolongeant au Maghreb.
Clairement, il ressort que le dossier irakien est loin du règlement promis ; l’engagement militaire US en Irak, tel que s’étant précisé militairement et politiquement, se heurtant à des développements nouveaux, partant de l’évolution politique en Palestine notamment et de par, la nouvelle émergence de l’Iran.
Et, justement, la situation dans cette région géostratégique très sensible pourrait s’aggraver soudainement, non pas tant à cause d’une résistance irakienne toujours plus active mais du fait d’une question palestinienne évoluant en dents de scie et de ses débordements indirects sur le sud-Liban, la Syrie et, par voie de conséquence, la Jordanie.
Quelles que soient les affirmations de Washington, il est difficile d’être convaincu tant les enjeux énergétiques sont de plus en plus prédominants, dans un cadre géopolitique s’élargissant jusqu’aux rives de la mer Caspienne dont le pétrole s’écoule maintenant via un pipe-line de Bakou à la côte méditerranéenne turque.
Car, l’arrivée en force des Américains sur le sol irakien n’obéissait qu’à leur seule préoccupation économique, celles-ci déterminant leur action politico-militariste…
Il y a longtemps que tout le monde sait que la signification de GI’s est » Gouvernement Issue « , soit l’issue militaire du gouvernement ; et, ceci expliquant cela, de mieux comprendre les guerres ou interférences militaires US ou par le biais de la CIA depuis 1945, toujours sur fond de pétrole ou de préservation d’intérêts nord-américains.
La Tribune des Lecteurs, 4/8/2010
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