Le dernier communiqué du GSPC évoque l’existence de contacts entre Paris et les terroristes du Sahel : Flagrant délit de mensonge
Sale temps pour le président français, Nicolas Sarkozy. Alors qu’il n’a eu de cesse de soutenir que les autorités françaises n’ont jamais pu établir de contacts avec les terroristes du GSPC qui détenaient l’otage français Michel Germaneau, voilà que l’émir national de cette organisation criminelle vient de le démentir. Dans un communiqué mis en ligne sur un site islamiste et repris par la chaîne Al Jazeera, Abdelmalek Droudkal, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, parle de » l’existence de contacts entre les terroristes qui détenaient l’otage français et le gouvernement français « . La même source, que nous n’avons aucune raison de démentir, attendu que ses déclarations viennent corroborer le scénario que notre journal a défendu depuis le début, précise que » les négociations avaient toutes les chances d’aboutir, lorsque la France a décidé de nous poignarder dans le dos en lançant son attaque « .
Le président Sarkozy, est-il besoin de le rappeler, a toujours soutenu l’inverse, se désolant que la France n’ait jamais réussi à établir le contact avec les ravisseurs de Michel Germaneau. Il est, dès lors, pris en flagrant délit de mensonge. Cela paraît d’autant plus plausible que la France, quand elle avait cherché à sauver coûte que coûte son espion otage, Pierre Camatte, n’avait trouvé aucun mal à prendre langue avec les ravisseurs, ni à faire pression sur Bamako, pour qu’elle libère quatre dangereux criminels, deux Algériens, un Mauritanien et un Burkinabé, et encore moins à payer discrètement une rançon. Ce n’est pas tout. Des sources sécuritaires dignes de foi soulignent que, » sans le moindre doute, c’est le même groupe qui a détenu les deux espions français « . Paris connaît donc fort bien Abdelhamid Abou Zeïd, de son vrai nom Hamadou Abid, et n’ignore rien des moyens de prendre langue avec lui. Il faut donc croire, comme nous l’avons déjà souligné dans de précédentes éditions, que la France a très certainement sacrifié son second otage, dans le but de se procurer un alibi en béton, mais embêtant aussi, pour intervenir militairement dans la bande sahélo saharienne et s’y installer durablement.
La » France à fric » réactivée !
La France, qui n’a jamais cessé de caresser le rêve de se réapproprier ses anciennes colonies africaines, a franchi un pas important en faisant défiler des » troupes » de plus d’une dizaine de pays africains sur les Champs Elysées, le jour de la fête nationale de ce pays. Cette action, intervenue à peine quelques jours avant l’entrée au Mali (sans le consentement du président malien, Amadou Toumani Touré, communément appelé ATT), a remis sur les devants de la scène politico médiatique le fameux et tristement célèbre concept de » Françafrique « , pour ne pas dire » France à fric « .
S’il fallait d’autres éléments tendant à accréditer une pareille thèse, signalons que le président français n’en démord toujours pas. Il a réuni ce samedi, et pour la seconde fois, son conseil pour la sécurité et la défense, annonçant des » représailles « , ce qui sous-entend clairement des actions militaires quelque part dans la zone sahélo saharienne. Ce n’est pas tout. Des sources vont encore plus loin en présumant que le raid, mené de concert par les troupes françaises et mauritaniennes en territoire malien, était peut-être une mise en scène.
Un scénario digne des films de série B
Il est en effet très difficile de surprendre des terroristes ou des contrebandier avec cette déconcertante facilité. Dans ces régions, pour un œil et une oreille exercés, il est possible de sentir et de voir l’approche de quelqu’un à des dizaines de kilomètres. Sachant, par ailleurs, que la zone est tout aussi plate que désertique, comment se fait-il que quatre prétendus criminels aient réussi à prendre la fuite. Il eut été si simple de les poursuivre tout en demandant une couverture aérienne, qui n’était pas censée se trouver bien loin, pour les mettre hors d’état de nuire en un temps record. Plus accablant encore : nos sources pensent qu’il pourrait s’agir de prisonniers que la Mauritanie a » libérés « , le temps de monter cette macabre mise en scène. Nos sources, à l’appui de cette thèse, révèlent que parmi les six personnes assassinées figurerait l’émissaire qui a servi de lien entre la France et le groupe terroriste d’Abou Zeïd, un potentiel témoin gênant qui devait donc être » supprimé « , avant qu’il ne se mette à table.
Sarkozy, qui semble avoir opté pour cette voie périlleuse, voire suicidaire, pour faire diversion par rapport aux scandales financiers dans lesquels il semble être empêtré jusqu’au cou, ignore-t-il donc que la meilleure manière de » légitimer » le terrorisme, le rendre » sympathique » aux yeux des populations et provoquer des vagues d’adhésions, consiste à aller vers des interventions étrangères. Les cas afghan et irakien renseignent assez sur la véracité de cette analyse. C’est la raison pour laquelle Washington, par la voix de sa sous-secrétaire d’Etat chargée du Maghreb et Moyen-Orient, Janet Sanderson, a publiquement désavoué la France, en refusant toute ingérence étrangère dans le Sahel, allant carrément jusqu’à aligner sa position sur celle de l’Algérie, en indiquant, notamment, qu’il n’existe aucun lien entre le GSPC et Al Qaïda.
Des attentats au cœur de Paris, c’est possible !
Or, dans le cas (hélas de plus en plus probable) où la France intervient militairement dans la région, le risque est grand de voir le GSPC, pourtant allié du grand banditisme et versant sans mesure dans le crime organisé, se transformer réellement en Al Qaïda, comme le souhaitent tous ceux qui caressent le rêve de prendre le contrôle de la zone sahélo saharienne, d’en piller impunément les richesses naturelles et d’y réduire l’influence grandissante de la Chine. Depuis la maladresse française, déjà, l’on nous annonce qu’un groupe de touaregs, des jeunes en majorité, a décidé de rejoindre les rangs du GSPC. Mais le président français ne mesure certainement pas l’ampleur des dégâts qu’il est en train d’occasionner à toute cette région. A moins que tous ces dégâts n’aient été volontairement provoqués.
Ce que Sarkozy ignore, par contre, c’est que de nombreux réseaux dormants du GSPC existent encore en Europe, depuis l’époque où le Vieux Continent était le sanctuaire de ces tueurs, sous le fallacieux prétexte de la défense de la liberté et de la démocratie. Le GSPC, disons-le tout net, dispose des moyens humains, matériels et financiers pour commettre des attentats en France métropolitaine, aussi spectaculaires que ceux commis par le GIA durant l’été 1995. Certes, le Plan vigipirate a été renforcé, passant à l’alerte rouge, mais ceci pourrait s’avérer insuffisant, puisque la plupart des éléments qui composent ces réseaux dormants sont inconnus de la police française, mais aussi d’Interpol. Mieux, parce que l’été est la saison propice aux déplacements n’éveillant pas les soupçons, des cellules activant dans d’autres pays, l’Espagne notamment, pourraient être sollicitées pour venir commettre des attentats. Le GSPC y gagnerait, notamment, la considération de Ben Laden et d’accéder au droit de se » labelliser » Al Qaïda avec la » bénédiction » de son fondateur. Paris, qui a toutes les raisons de retenir son souffle et se tenir le ventre, n’a rien trouvé de mieux que d’émettre un » bulletin d’alerte » prévenant tous ses ressortissants, notamment ceux présents dans le Sahel et le Sahara, de limiter au maximum leurs déplacements et de se montrer très vigilants. Ce bulletin a tout juste ignoré de signaler une chose capitale : la vie des Français vient d’être mise en danger à cause des agissements de leur… président !
La Tribune des Lecteurs, 2/8/2010
Sale temps pour le président français, Nicolas Sarkozy. Alors qu’il n’a eu de cesse de soutenir que les autorités françaises n’ont jamais pu établir de contacts avec les terroristes du GSPC qui détenaient l’otage français Michel Germaneau, voilà que l’émir national de cette organisation criminelle vient de le démentir. Dans un communiqué mis en ligne sur un site islamiste et repris par la chaîne Al Jazeera, Abdelmalek Droudkal, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, parle de » l’existence de contacts entre les terroristes qui détenaient l’otage français et le gouvernement français « . La même source, que nous n’avons aucune raison de démentir, attendu que ses déclarations viennent corroborer le scénario que notre journal a défendu depuis le début, précise que » les négociations avaient toutes les chances d’aboutir, lorsque la France a décidé de nous poignarder dans le dos en lançant son attaque « .
Le président Sarkozy, est-il besoin de le rappeler, a toujours soutenu l’inverse, se désolant que la France n’ait jamais réussi à établir le contact avec les ravisseurs de Michel Germaneau. Il est, dès lors, pris en flagrant délit de mensonge. Cela paraît d’autant plus plausible que la France, quand elle avait cherché à sauver coûte que coûte son espion otage, Pierre Camatte, n’avait trouvé aucun mal à prendre langue avec les ravisseurs, ni à faire pression sur Bamako, pour qu’elle libère quatre dangereux criminels, deux Algériens, un Mauritanien et un Burkinabé, et encore moins à payer discrètement une rançon. Ce n’est pas tout. Des sources sécuritaires dignes de foi soulignent que, » sans le moindre doute, c’est le même groupe qui a détenu les deux espions français « . Paris connaît donc fort bien Abdelhamid Abou Zeïd, de son vrai nom Hamadou Abid, et n’ignore rien des moyens de prendre langue avec lui. Il faut donc croire, comme nous l’avons déjà souligné dans de précédentes éditions, que la France a très certainement sacrifié son second otage, dans le but de se procurer un alibi en béton, mais embêtant aussi, pour intervenir militairement dans la bande sahélo saharienne et s’y installer durablement.
La » France à fric » réactivée !
La France, qui n’a jamais cessé de caresser le rêve de se réapproprier ses anciennes colonies africaines, a franchi un pas important en faisant défiler des » troupes » de plus d’une dizaine de pays africains sur les Champs Elysées, le jour de la fête nationale de ce pays. Cette action, intervenue à peine quelques jours avant l’entrée au Mali (sans le consentement du président malien, Amadou Toumani Touré, communément appelé ATT), a remis sur les devants de la scène politico médiatique le fameux et tristement célèbre concept de » Françafrique « , pour ne pas dire » France à fric « .
S’il fallait d’autres éléments tendant à accréditer une pareille thèse, signalons que le président français n’en démord toujours pas. Il a réuni ce samedi, et pour la seconde fois, son conseil pour la sécurité et la défense, annonçant des » représailles « , ce qui sous-entend clairement des actions militaires quelque part dans la zone sahélo saharienne. Ce n’est pas tout. Des sources vont encore plus loin en présumant que le raid, mené de concert par les troupes françaises et mauritaniennes en territoire malien, était peut-être une mise en scène.
Un scénario digne des films de série B
Il est en effet très difficile de surprendre des terroristes ou des contrebandier avec cette déconcertante facilité. Dans ces régions, pour un œil et une oreille exercés, il est possible de sentir et de voir l’approche de quelqu’un à des dizaines de kilomètres. Sachant, par ailleurs, que la zone est tout aussi plate que désertique, comment se fait-il que quatre prétendus criminels aient réussi à prendre la fuite. Il eut été si simple de les poursuivre tout en demandant une couverture aérienne, qui n’était pas censée se trouver bien loin, pour les mettre hors d’état de nuire en un temps record. Plus accablant encore : nos sources pensent qu’il pourrait s’agir de prisonniers que la Mauritanie a » libérés « , le temps de monter cette macabre mise en scène. Nos sources, à l’appui de cette thèse, révèlent que parmi les six personnes assassinées figurerait l’émissaire qui a servi de lien entre la France et le groupe terroriste d’Abou Zeïd, un potentiel témoin gênant qui devait donc être » supprimé « , avant qu’il ne se mette à table.
Sarkozy, qui semble avoir opté pour cette voie périlleuse, voire suicidaire, pour faire diversion par rapport aux scandales financiers dans lesquels il semble être empêtré jusqu’au cou, ignore-t-il donc que la meilleure manière de » légitimer » le terrorisme, le rendre » sympathique » aux yeux des populations et provoquer des vagues d’adhésions, consiste à aller vers des interventions étrangères. Les cas afghan et irakien renseignent assez sur la véracité de cette analyse. C’est la raison pour laquelle Washington, par la voix de sa sous-secrétaire d’Etat chargée du Maghreb et Moyen-Orient, Janet Sanderson, a publiquement désavoué la France, en refusant toute ingérence étrangère dans le Sahel, allant carrément jusqu’à aligner sa position sur celle de l’Algérie, en indiquant, notamment, qu’il n’existe aucun lien entre le GSPC et Al Qaïda.
Des attentats au cœur de Paris, c’est possible !
Or, dans le cas (hélas de plus en plus probable) où la France intervient militairement dans la région, le risque est grand de voir le GSPC, pourtant allié du grand banditisme et versant sans mesure dans le crime organisé, se transformer réellement en Al Qaïda, comme le souhaitent tous ceux qui caressent le rêve de prendre le contrôle de la zone sahélo saharienne, d’en piller impunément les richesses naturelles et d’y réduire l’influence grandissante de la Chine. Depuis la maladresse française, déjà, l’on nous annonce qu’un groupe de touaregs, des jeunes en majorité, a décidé de rejoindre les rangs du GSPC. Mais le président français ne mesure certainement pas l’ampleur des dégâts qu’il est en train d’occasionner à toute cette région. A moins que tous ces dégâts n’aient été volontairement provoqués.
Ce que Sarkozy ignore, par contre, c’est que de nombreux réseaux dormants du GSPC existent encore en Europe, depuis l’époque où le Vieux Continent était le sanctuaire de ces tueurs, sous le fallacieux prétexte de la défense de la liberté et de la démocratie. Le GSPC, disons-le tout net, dispose des moyens humains, matériels et financiers pour commettre des attentats en France métropolitaine, aussi spectaculaires que ceux commis par le GIA durant l’été 1995. Certes, le Plan vigipirate a été renforcé, passant à l’alerte rouge, mais ceci pourrait s’avérer insuffisant, puisque la plupart des éléments qui composent ces réseaux dormants sont inconnus de la police française, mais aussi d’Interpol. Mieux, parce que l’été est la saison propice aux déplacements n’éveillant pas les soupçons, des cellules activant dans d’autres pays, l’Espagne notamment, pourraient être sollicitées pour venir commettre des attentats. Le GSPC y gagnerait, notamment, la considération de Ben Laden et d’accéder au droit de se » labelliser » Al Qaïda avec la » bénédiction » de son fondateur. Paris, qui a toutes les raisons de retenir son souffle et se tenir le ventre, n’a rien trouvé de mieux que d’émettre un » bulletin d’alerte » prévenant tous ses ressortissants, notamment ceux présents dans le Sahel et le Sahara, de limiter au maximum leurs déplacements et de se montrer très vigilants. Ce bulletin a tout juste ignoré de signaler une chose capitale : la vie des Français vient d’être mise en danger à cause des agissements de leur… président !
La Tribune des Lecteurs, 2/8/2010
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