Kassem Ould Bellal : «Le Maroc cherche à se venger de Mohamed Khouna Ould Haidalla»

Le député Kassem Ould Bellal, a qualifié l’emprisonnement  par le Maroc de Sidi Mohamed Ould Haidallah de représailles contre le père de ce dernier, Mohamed Khouna Ould Haidalla, ancien président de la Mauritanie. Selon le député, le Royaume chérifien chercherait à se venger de l’ancien président mauritanien pour avoir singé, en 1979, un traité de paix avec le Front Polisario. Traité qui mettait fin au conflit territorial qui opposait les deux pays.
Ainsi, Ould Bellal soutient que «les supplices, subis actuellement par Ould Haidallah fils, emprisonné au Maroc pour trafic de drogue, laisse penser que le royaume voisin viseraient, indirectement, Ould Haidallah père. Celui-ci serait, d’ailleurs, accusé ainsi que tous les nordistes mauritaniens d’être des Sahraouis, affirme le député. Mais ajoute-t-il, c’est au Maroc de savoir que «le Conseil militaire pour le salut national et le gouvernement de l’époque avaient signé ledit traité au nom de tous les mauritaniens. Car la guerre avait causé beaucoup de morts et continuait à affaiblir l’économie, la politique et la sécurité du pays.»
Et le député de déplorer «qu’arrêter une telle guerre, origine des maux actuels de la Mauritanie, et reconnaître le droit des Sahraouis à leur terre, «occupée par le Maroc», soit l’objet de représailles contre quiconque président mauritanien.
Il a de ce fait, appelé le Maroc au respect de l’expédition des présidents mauritaniens des affaires de leur pays et le choix de leur peuple. Le Maroc a-t-il précisé doit cesser d’inciter des partis politiques et organismes mauritaniens à se dresser contre le Front Polisario. Car, cela ne va pas régler le problème du Sahara, mais, par contre, met en cause la souveraineté de la Mauritanie.
Pour Kassem Ould Bellal, la voix qui se lèverait contre la souveraineté du Sahara ou du Maroc, ne serait pas, vraiment, mauritanienne. De même, conclue-t-il, la voix qui se lèverait contre la souveraineté du Mali ou du Sénégal.
Kassem Ould Bellal, devant l’Assemblée nationale, s’adressait au Ministre de la justice.
Source : Taqadoumy, 25/6/2010

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